L’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) a attiré l’attention des nouveaux bacheliers, le 17 juin. Ces derniers, en effet, pourraient faire l’objet d’arnaques par des personnes physiques ou morales, qui se proposent de les accompagner dans leurs démarches pour des études à l’étranger.

Tout n’est pas toujours rose dans l’accompagnement des bacheliers en vue de leurs études à l’étranger, prévient l’ANBG. © orientation.com

 

Le vœu de la majorité des bacheliers au Gabon est de poursuivre leurs études supérieures à l’étranger. Toutefois, l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) a mis en garde les nouveaux étudiants. «Chaque année, après délibération des résultats du baccalauréat, des personnes physiques ou morales se proposent d’assurer l’accompagnement des apprenants dans les procédures d’inscription, au sein des établissements supérieurs à l’étranger, de logement, d’accueil et du suivi de demande de bourse, entrainant ainsi la délivrance de documents de tout genre», a déclaré la directrice générale de l’ANBG, dans un communiqué publié le 17 juin.

Sandra Flore Mambari Pinze a ainsi attiré l’attention des bacheliers et leurs parents sur des potentielles arnaques dont ils pourront faire l’objet. «L’ANBG, qui décline toute responsabilité face à ces épiphénomènes, invite les compatriotes à redoubler de vigilance», a ajouté Sandra Flore Mambari Pinze. L’on suppose que l’ANBG dispose d’une cartographie des établissements d’accompagnement des bacheliers dans les études à l’étranger, exerçant au Gabon, avec le niveau de sérieux de chacun d’entre eux. Plutôt que de publier la liste des structures vers lesquelles pourraient s’orienter les apprenants, l’ANBG a préféré se mettre à leur disposition «pour toute informations complémentaires».

 
GR
 

3 Commentaires

  1. matho dit :

    L’ANBG devrait plutôt militer pour la construction d’Universités et autres Etablissements Supérieurs attractifs au Gabon afin de freiner ce phénomène. C’est donc l’Etat qu’elle doit mettre en garde quant aux conséquences de cette exode favorable à la fuite des cerveaux.

  2. Biswe dit :

    L’ANBG en mode « c’est pas moi oohh!!! ». Il suffirait pourtant que ces « opérateurs » soient agrées comme le préconise l’article, pour évacuer du moins en partie, ce risque!!!

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