Les autorités gabonaises travaillent à la mise en place d’un baromètre national pour évaluer les réformes et mesures de facilitation en matière d’investissement et soutien à l’entreprenariat. Cet instrument qui suppléera le rapport Doing Business, suspendu en septembre dernier, permettra d’apprécier la facilité à faire des affaires dans  le pays.

Le Gabon sera bientôt doté d’un baromètre national d’appréciation et d’évaluation des réformes et mesures de facilitation en matière d’investissement et de soutien à l’entreprenariat. © bansoro.com

 

Avec la suspension du rapport Doing Business de la Banque mondiale, le Gabon a trouvé une parade pour apprécier la facilité à faire des affaires sur son territoire. Ainsi, le ministère de la Promotion des investissements, la ‘’task force’’ sur la réforme du cadre des affaires et le Haut conseil pour l’investissement (HCI) travaillent à la mise en place dans quelques semaines d’un mécanisme ou baromètre national d’appréciation et d’évaluation des réformes et mesures de facilitation en matière d’investissement et de soutien à l’entreprenariat.

Une démarche qui s’inscrit dans la volonté du gouvernement de poursuivre la dynamique de réformes visant l’amélioration de l’environnement des affaires et le cadre de l’investissement. En effet, après l’annonce de l’arrêt du rapport Doing Business, la ministre de la Promotion des investissements avait assuré que l’annonce de l’arrêt de ce rapport ne signifie pas au Gabon, comme dans d’autres pays, la fin des réformes et mesures de facilitation en matière d’investissement et de soutien à l’entrepreneuriat. «La volonté affichée par les plus hautes autorités étant, au-delà d’un classement, d’offrir au secteur privé un climat des affaires simplifié et facilité lui permettant de jouer pleinement son rôle de moteur de croissance», a souligné Carmen Ndaot.

Le choix de poursuivre ces réformes identifiées comme revêtant un enjeu particulier au regard de leur impact sur la vie de l’entreprise, de l’économie et des populations se retrouve dans l’engagement pris dès 2017 par le président de la République, celui de «bâtir un Etat moderne, agile, stratège, plus efficace dans l’accomplissement de ses missions au service de l’intérêt général, au service des Gabonaises et des Gabonais», a ajouté la ministre de la Promotion des investissements. C’est d’ailleurs dans ce sens que ces réformes administratives, préalables indispensables à l’amélioration du climat des affaires, ont été inscrites dans le Plan de relance de l’économie 2017-2019 et le Plan d’accélération de transformation (PAT) 2021-2023.

La mise en œuvre des réformes s’est traduite ces dernières années par le renforcement de l’attractivité et de la compétitivité de la destination Gabon avec pour conséquence une hausse des investissements directs étrangers. Sur la période 2019-2020, le gouvernement aura implémenté 13 réformes dont certaines en cours d’amélioration sont contenues dans la feuille de route 2021-2023 adoptée le 11 août 2021. Parmi celles-ci, figure en bonne place l’opérationnalisation sur le plan national du Guichet numérique de l’investissement (GNI), première plateforme de création des entreprises en ligne dans la sous-région ou l’installation des tribunaux de commerce dont celui de Libreville est le premier d’Afrique central.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Olivier MBA MEZUI dit :

    Avec tout le respect dû à la Task Force, il s’agit d’une fausse bonne idée. Ce type d’indicateur doit être élaboré par une tierce partie totalement neutre et indépendant. Sinon cela n’aura aucune crédibilité. ,

  2. Julien dit :

    Des Bongo-Valentin que peut-il sortir de bon ?

  3. Victor dit :

    Il s’agit des « autorités gabonaises » ou du clan Bongo qui prennent cette initiative ? Parce que, s’il s’agit du clan Bongo, c’est pour eux-mêmes qu’ils font ça, et non pour le bien des gabonais ou du Gabon.

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