Fausses cartes grises supposées : Bounda Balonzi va auditer les centres de contrôle technique
Le ministre des Transports a dirigé une séance de travail, le 26 août à Libreville, au sujet de la délivrance supposée de fausses cartes grises. En vue de faire la lumière sur cette situation dénoncée par la Fédération générale des PME-PMI, Léon Armel Bounda Balonzi entend faire auditer les centres de contrôle technique du pays.
Interpellé par la Fédération générale des PME-PMI sur la problématique de la délivrance de fausses cartes grises par les centres de contrôle technique, le ministre des Transports a organisé une séance de travail à cet effet, le 26 août à Libreville. Encore appelée certificat d’immatriculation, la carte grise est un document qui matérialise l’autorisation de circuler d’un véhicule motorisé immatriculé et permet son identification. Ce document constitue donc un sésame pour les automobilistes et une belle source de revenus pour les centres de contrôle technique.
«Il y a des cas d’une seule immatriculation attribuée à deux véhicules appartenant à deux propriétaires différents», a déploré le président de la Fédération générale des PME-PMI. «Mais surtout, il y a la délivrance de fausses cartes grises, qui n’émanent pas de l’administration des Transports. Et cela cause d’énormes difficultés aux automobilistes», a regretté Emmanuel Marcos Zue Meye Eyene sur Gabon 1re.
Une réalité rejetée en bloc par la Direction générale des transports terrestres (DGTT), dont le responsable reconnait uniquement l’existence d’un manque d’interconnexion entre les centres de contrôle technique du pays. «Il n’existe pas de faux documents de transports. Par contre, nous avons relevé une difficulté à l’intérieur du pays avec nos services déconcentrés. Mais ce souci est purement technologique», a affirmé Anatole Kabounou.
Visiblement pris entre le marteau et l’enclume, le ministre du Transport entend bien faire la lumière dans cette affaire. Léon Armel Bounda Balonzi souhaite lancer un audit régulier dans les centres de contrôle technique. Affaire à suivre…
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