Au-delà de ce que certains perçoivent comme échec, le Gabonais se satisfait des cinq ans qu’il a passé à la présidence de la Banque de développement de l’Afrique centrale.

Michaël Adandé. © africanaute.com

Michaël Adandé. © africanaute.com

 

«Je pars de la BDEAC avec une satisfaction bien partagée au regard des résultats obtenus. Sous mon mandat, des réformes ont été lancées et les résultats sont convaincants, surtout avec les opérateurs économiques», s’est vanté Michaël Adandé lors d’un récent passage à Libreville. «La banque a engagé pendant les cinq dernières années, avec l’appui de ses partenaires extérieurs, des réformes allant de la gouvernance aux politiques de gestions des risques bancaires, en passant par le changement du référentiel comptable et la réingénierie du cycle de projet», a-t-il souligné précisant que «ces réformes sont aujourd’hui quasiment achevées et graduellement mises en application par les services de la banque dans leurs opérations quotidiennes».

Une posture jugée audacieuse et taxé de plaidoyer pro domo par ses détracteurs qui ne lui concèdent que des fiascos sur les cinq années passées à la tête de la banque de développement de l’Afrique centrale. Ils citent entre autres l’annulation en 2014 de l’opération d’emprunt obligataire de 35 milliards de francs CFA par la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique Centrale (Cosumaf), et, en 2015, de l’emprunt obligataire de 75 milliards de francs CFA. Cette série d’échecs, enregistrée à la fin de son mandat, serait consécutif au fait que le Gabonais se serait refusé de suivre les avis des services techniques pour n’opérer ses choix qu’en comptant sur ses appuis politiques.

Pourtant le banquier ne démord pas dans son sentiment d’avoir réussi le pari pris lors de sa prise de fonction à la tête de la BDEAC, le 6 février 2010. En effet, il s’agissait d’insuffler une nouvelle dynamique à l’institution, tout en renforçant la gouvernance et en y éditant des règles et des procédures d’une grande fiabilité. «Vous savez, dans le monde entier, les banques fonctionnent avec les méthodes qui leurs sont propres et qui les rassurent», a-t-il souligné. Une assertion qui est loin d’être partagée par ceux qui n’hésitent pas à critiquer avec véhémence les cinq années de gestion de Michael Adandé. «Naturellement, il n’est pas facile de rompre avec des habitudes ayant cours au sein de l’institution depuis quarante ans ! Aujourd’hui, il s’agit de consolider les acquis afin de garder le même dynamisme», a-t-il conclu.

Michael Adandé a été remplacé à la tête de la BDEAC par le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, précédemment secrétaire général de la Commission bancaire de l’Afrique Centrale (Cobac) et ministre des Finances du Tchad.

 

 
GR
 

13 Commentaires

  1. Michaxe dit :

    Le mandat est fini si il repart satisfait que demander de plus?

  2. Yeno Wynnie dit :

    Il part étant satisfait du travail fourni c’est déjà une bonne chose

  3. Yeno Wynnie dit :

    Il est satisfait du travail fourni et part le coeur léger

  4. Onanga Fridelia dit :

    Sa mission est terminer il part satisfait

  5. Claude Elvire dit :

    Quoi de plus beau que de savoir que vous avez accompli votre tâche avec bravoure? Aurevoir Mr.

  6. Blaise nicolas dit :

    Se mission est finie , il est satisfait du travail.

  7. JUSTICE DIVINE dit :

    BDEAC : la ligne de refinancement en hausse de 50 milliards en 2014

    Cette bonne santé économique retrouvée, qui a permis l’augmentation graduelle de la ligne de refinancement de 10 à 50 milliards FCFA, en octobre 2014, permettra à la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bedac), de faire face avec plus de certitude, aux grands défis de développement au sein des pays de la sous-région d’Afrique centrale.

    CEMAC-Apr15-Bank

    L’ARTICLE CI-DESSOUS PUBLIE DANS LES DEPÊCHES DE BRAZAVILLE CONFIRME LES PROPOS DE M.MICHAËL ADANDE ! ALLEZ-VOUS DIRE AINSI QUE SES DETRACTEURS QU’IL S’AUTO CONGRATULE OU BIEN L’ENVIE DE « DENIGRER » L’EMPORTE ENCORE SUR LA VERITE. VRAIMENT !

    Réunis le 19 juin, à l’occasion du premier conseil d’administration, au titre de l’exercice 2015, tenu sous la houlette du président d’administration de cette institution bancaire sous-régionale, Michaël Adandé, déjà en fin de mandat, les administrateurs ont noté avec satisfaction, une amélioration progressive de la situation économique de la banque.

    Cet équilibre économique est retrouvé grâce à la mise en œuvre, à partir de 2010, d’un vaste programme de réformes.

    Sur le plan financier, la situation de la banque s’est nettement améliorée grâce, entre autres, à l’organisation, en 2010, du premier emprunt obligataire avec appel à l’épargne publique ; à l’Etat siège en 2011 d’un montant de 150 milliards FCFA, dont 50 milliards ont été tirés de l’emprunt en 2013, auprès de la Banque de développement de Chine.

    Au plan administratif et institutionnel, la mise en œuvre dudit programme a permis aussi l’ouverture d’une représentation de la Banque au sein de chaque Etat membre de la zone CEMAC; le renforcement de la gouvernance par la mise en place et la réorganisation d’une fonction du contrôle interne disposant d’un référentiel, d’une cartographie des risques et d’un outil informatique de mise à jour et de suivi.

    Ces efforts se sont poursuivis avec l’adoption d’un système de gestion des risques inspiré des normes de Bâle 2, soutenu un outil de gestion informatique sécurisé; l’adoption d’un référentiel et des procédures de lutte contre le blanchiment d’argent, renforcée par l’installation d’un système comptable aux normes internationales IFRS; et enfin d’une comptabilité analytique.

    Satisfait d’avoir redressé la situation économique de la banque, Michaël Adandé, à la tête de cette institution depuis février 2010, et déjà en fin de mandat, pense que les bases sont posées pour que la BDEAC joue pleinement son rôle d’accompagner le développement de la sous-région.

    Publié en association avec Les Depeches de Brazzaville
    Auteur: Firmin Oyé

  8. l'ombre qui marche dit :

    Vraiment ! attendons ce que dira le conseil d’administration où a t’on vu un élève qui se congratule alors que la décision du conseil de classes n’est pas connu, la modestie et le devoir de réserve aurait voulu qu’il ne dise rien car la BDEAC ce n’est pas la BGD

    • JUSTINE DIVINE dit :

      L’ombre qui marche, ce n’est pas « lui » qui se congratule ! Mais c’est le titre de l’auteur de l’article. Prenez-vous à l’auteur de l’article, si ce titre vous dérange. Où étiez-vous et où êtes-vous quand il est décrié. Oh oui cela vous aimez. Quand on dénigre injustement. Ok? Et faites vous aussi vos preuves, d’accord. Sur ce merci

    • JUSTICE DIVINE dit :

      l’ombre qui marche : Avez-vous au moins lu l’article plus haut concernant le Conseil d’Administration???????Merci

      • l'ombre qui marche dit :

        @ Justice divine moi j’ai lu l’article et je connais la définition de s’auto-congratule cela veut dire qu’une personne qui félicite sa propre personne à ce jeu tout le monde peut le faire n’est ce pas? Maintenant l’article concernant le conseil d’administration n’était pas dispo sinon je n’aurais pas écrit mon post dans le sens que je lui ai donné car j’essaie d’être objectif si quelqu’un travaille bien c’est bien car dans le monde pétrolier où j’évolue il vaut mieux avoir 11/20 en fin d’année que 14/20 avec un commentaire où le mot mais est présent cela dévalorise ta moyenne de 14/20

  9. Sabrina dit :

    Après un travail satisfaisant, il finit son mandat .

  10. Blaise nicolas dit :

    Il va en paix après avoir accomplit un très bon travail.

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