Avant même l’ouverture des bureaux de vote prévue le 26 août prochain, le parti d’Ali Bongo est déjà vainqueur sur 7 circonscriptions. La fille du Président sortant, Malika Bongo Ondimba, est par exemple déjà assurée de rempiler sur le siège unique de la Djouori-Agnili (Haut-Ogooué).

Cinq des sept candidats du PDG déjà assurés de rempiler en août 2023. © GabonReview (Montage)

 

Comme lors des précédentes éditions, le Parti démocratique gabonais (PDG) part grande favorite dans le cadre des prochaines législatives. Le parti d’Ali Bongo, qui brigue chacun des 143 sièges disponibles, est déjà certain d’en sortir avec sept députés. Malika Bongo Ondimba, fille du chef de l’État sortant et candidate dans le département de la Djouori-Agnili (Haut-Ogooué), fait d’ailleurs partie des députés qui sont déjà assurés de rempiler.

Comme elle, six autres cadres du parti présentés comme des indéboulonnables dans leurs fiefs respectifs sont également certains de conserver leur écharpe. Il s’agit, dans la même province, de Scholastique Kounda (2e siège Mpassa), Éric Ndouna (siège unique Djoué), Jean-Pierre Oyiba (1er arrondissement Franceville), Félicité Ongouori Ngoubili (2e siège Lekoni Lekori). Dans l’Ogooué-Lolo, le président sortant de l’Assemblée nationale Faustin Boukoubi (1er siège Lombo Bouenguidi) et Blaise Louembé (1er arrondissement Lolo-Bouenguidi) sont eux aussi sûr de retrouver leur fauteuil au palais Léon Mba. La raison : tous ces candidats du parti au pouvoir n’ont pas d’adversaires sur leurs circonscriptions.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Malika Bongo Ondimba suit la même voix de la médiocrité et de la paresse que son père après avoir usé des moyens déloyaux tels que la corruption et l’intimidation pour rester seule candidate à Bongo ville. Le Gabon n’a aucune chance d’être une grande nation avec des gens qui se complaisent du goût fade de victoires sans convaincre et sans vaincre. Je ne sais pas si comme son père les diplômes aussi il fallait aussi les acheter. De la même façon que les chiens ne font pas de chats, aucune nation dirigée par de tels énergumènes militant contre les valeurs du travail et du mérite ne sera jamais grande et respectables. 60 ans a être dirigé par des lâches alors que notre pays ne manque de personnes dignes, patriotes et courageuses avec de vrais valeurs. Tels que Ondo Kelly ou Glenn Moundende d’ailleurs.

  2. Benjigerby dit :

    Ils étaient au départ 27 candidats à l’élection présidentielle. Et parallèlement à ça il manque des candidats de l’opposition aux législatives? Et qu’en plus dans les 7 candidats uniques, il y a la fille du Président Bongo? C’est triste à dire, mais il y a clairement eu du chantage, de l’intimidation ou de la corruption afin que ces 7 candidats soient seuls dans leur circonscription. Tout ça n’a rien d’étonnant. Ce n’est que le résultat de la dynastie oligarchique de la famille Bongo Ondimba.

  3. Ali Bongo dit :

    Les chiens ne font pas de chats.
    Ma fille Malika Bongo Ondimba partage la même paresse et la même lâcheté que moi son père. On aime gagner sans mérite, sans se battre, sans vaincre et sans convaincre. On triche où on achète tout, des diplômes aux postes électifs. Malika après avoir fait embastiller ses adversaires l’année passée pour que plus jamais il n’aient envie de l’affronter a fini par acheter ses prochains mandats à Bongoville.

  4. Désiré NGUEMA NZONG dit :

    Bonjour,

    C’est une aberration sidérante qu’il y ait des candidats uniques dans une circonscription électorale. Dans quel pays au monde a t-on vu ça?

    Alors, ce n’est plus une élection législative, mais plutôt une « cooptation législative » fondée sur l’appartenance à une province ou à une famille (politique ou légitime). Pour ma part, il faudrait annuler les élections législatives dans les circonscriptions à candidat unique. Ca inciterait à moins de manipulation, d’intimidation, à la mise en oeuvre de la confrontation électorale.

    Par ailleurs, cette situation pose dans tous les cas la question du « déterminisme social »(1) au Gabon. Par définition, le déterminisme social renvoie à l’idée selon laquelle la position sociale d’un individu à l’âge adulte serait en partie déterminée à sa naissance par l’origine socio-économique (ou socio-politique) de ses parents.

    PAR CONSEQUENCE UN ENFANT NE DANS LES MAPANES NE POURRA PAS ENVISAGER UNE CARRIERE DANS LES HAUTES FONCTIONS PUBLIQUES PARCE QUE LES PLACES SONT DEJA RESERVEES. Il se contentera de faire des concours qu’on lui proposera vite fait avant les élections.

    Or par essence une élection suppose la confrontation d’idées d’au moins deux personnes qui doivent « convaincre » les électeurs de leurs projets politiques et « vaincre » dans les urnes. On est élu par le peuple et pour le peuple.

    Cette « démocratie » à la gabonaise est une exception mondiale. Pire il est enraciné dans les mentalités. Le Gabon a 9 provinces, mais chacun chez soi. Où est l’unité nationale? Où est la liberté de circuler? Le fait générateur du vivre-ensemble n’est-il pas dans la liberté de circuler? Tous ces discours sur la paix social, le civisme, le vivre-ensemble ne sont que des narcotiques donnés au peuple pour les endormir.

    Comme le disait Cyrano de Bergerac (2), « à la fin de l’envoi, je touche ».

    (1) Pierre Bourdieu.
    (2) Pièce écrite par Edmond Rostand.

    On ré

    On peut aussi imaginer une élection présidentielle avec un seul candidat.

  5. Désiré NGUEMA NZONG dit :

    « On ré
    On peut aussi imaginer une élection présidentielle avec un seul candidate »= à supprimer.

    Merci.

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