L’Université Omar Bongo (UOB) et le Bureau de l’Unesco à Libreville ont procédé, le 4 novembre, à la présentation officielle du projet « Fonds en dépôt chinois CFIT III : un enseignement technique supérieur en Afrique, une main-d’œuvre technique et innovante » dont l’objectif est de favoriser le développement d’un enseignement axé sur le marché du travail et celui d’un apprentissage fondé sur les compétences (APC).

Lancement officiel du projet Fonds en dépôt chinois CFIT III : un enseignement technique supérieur en Afrique, une main-d’œuvre technique et innovante. © Gabonreview

 

© Gabonreview

Plus d’un an après la signature du contrat de partenariat entre l’UOB et le Bureau de l’Unesco à Libreville, les parties prenantes à la mise en œuvre du projet Fonds en dépôt chinois CFIT III : un enseignement technique supérieur en Afrique, ont procédé le 4 novembre à la présentation officielle dudit projet. Cette initiative, financée par la Chine et coordonnée par l’Unesco vise à soutenir l’Université Omar Bongo dans la formation des étudiants pour l’acquisition de capacités essentielles pour être opérationnels dans le monde du travail.

Prévu pour une durée de 3 ans (2022-2024), le CFIT III-ESP a pour objectif général de renforcer la capacité des établissements d’enseignement supérieur (EES) à répondre aux besoins de compétences pour le développement national en facilitant la collaboration avec le monde de l’industrie, en développant un enseignement axé sur le marché du travail et celui d’un apprentissage fondé sur les compétences (APC). Il permettra à terme de réduire le déphasage entre l’enseignement théorique dispensé et la pratique en milieu professionnel.

En effet, selon l’état des lieux sur l’enseignement, la formation technique et professionnelle (EFTP) réalisée en 2021 par la Direction générale de la formation professionnelle avec le soutien de l’Unesco; la situation de l’emploi des jeunes au Gabon (avec un taux de chômage des jeunes évalué à 33,6%) fait apparaître la nécessité de structurer prioritairement les compétences professionnelles et techniques autour des métiers de base qui ont une incidence marquante pour le soutien du développement économique du pays.

Une réalité qui justifierait le choix du Gabon, au même titre que la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Sénégal, la Tanzanie et l’Ouganda pour accueillir ce projet. «Le projet contribuera à lutter contre le chômage des jeunes grâce à une offre de formation adaptée aux besoins du marché de l’emploi et plus proche aux réalités locales. La lutte contre l’inadéquation des compétences chez les jeunes formés et les jeunes diplômés et la promotion du développement socio-économique du Gabon sont les leitmotivs de l’Unesco dans le cadre de ce projet», a déclaré l’administrateur programme éducation au bureau Unesco à Libreville, Séraphine Memine.

Le projet CFIT III comprend cinq activités pour cette première année d’exécution à savoir : l’étude de marché et profilage des compétences l’examen et actualisation des programmes et offres de formation ; la formation des enseignants en APC ; la mise en place d’un système de suivi des diplômés et l’organisation du forum UOB/Entreprises.

«L’université Omar Bongo se tourne vers de nouveaux horizons d’éducation et de la formation, notamment vers la professionnalisation telle que voulue par les plus hautes autorités de notre pays. En plaçant l’étudiant au cœur du dispositif pédagogique, en étant très attentif à l’imagination créatrice de nos étudiantes et de nos étudiants, nous pouvons exploiter les talents qu’ils déploient au quotidien dans leurs démarches d’articuler leurs études et petites activités génératrices de revenus pour financer leurs études et survivre aux conditions de plus en plus difficiles d’apprendre à l’UOB», a souligné le recteur de l’UOB, Mesmin-Noël Soumaho.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Guilaine dit :

    Cool! J’aime trop ça un goût si particulier! J’aime trop ce goût un peu aigre et amer à la fin si l’on pouvait ajouter un peu de menthe ça devrait être plus spécial😍

Poster un commentaire