14 mois après la restitution des 11 projets retenus et financés dans le cadre de sa première phase, l’initiative «Fonds ResiliArt Covid-19 Unesco Gabon» est entrée ce week-end dans sa seconde phase avec l’organisation à Libreville et à Owendo de deux spectacles mêlant danses traditionnelles, slam, théâtre et humour, le tout orchestré par la Fédération culturelle et artistique «Samba», principal partenaire du bureau de l’Unesco au Gabon.

Un groupe de danse sur la scène du Ciciba, le 19 février 2022. © Gabonreview

 

Les samedi 19 et dimanche 20 février étaient jours de fête au Ciciba, à Okala dans le 1er arrondissement de Libreville et au carrefour dit Petro Gabon dans la commune d’Owendo. Deux spectacles y ont été organisés par la Fédération culturelle et artistique «Samba». Deux évènements inscrits dans le cadre du «Fonds ResiliArt Covid-19 Unesco Gabon».

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Thierry Ndoumou Loudy explique qu’il s’agit d’«une suite logique» à l’initiative lancée en octobre 2020 par le bureau de l’Unesco au Gabon et ayant permis de financer 11 projets artistiques gabonais portant sur la lutte contre la pandémie de coronavirus. «À la suite de l’acte 1 du ResiliArt, nous avons lancé officiellement ce week-end la mise en œuvre de l’acte 2 visant le soutien et l’accompagnement des artistes du Grand Libreville. Il s’agit donc d’une caravane de spectacles pluridisciplinaires qui allie danses patrimoniales, slam, théâtre et humour. L’objectif est de dire que, malgré la pandémie et le fait que les scènes ont été vidées par le coronavirus, les artistes continuent d’exister, créent et apparaissent toujours comme un partenaire idéal pour relayer les messages de sensibilisation», précise le président de la Fédération «Samba» recrutée pour la conduite de ce projet par le bureau de l’Unesco à Libreville.

S’agissant du choix du site devant abriter le Centre international des civilisations bantoues (Ciciba) au Gabon, en réalité un chantier abandonné l’État et les différentes parties du projet, Thierry Ndoumou Loudy justifie : «C’est un endroit qui regorge d’une grande histoire, liée à la culture Bantu et à notre patrimoine culturel national.»

Sa fédération envisage, à la suite de cette caravane, d’organiser un grand spectacle des danses du Gabon, de lancer dans quelques mois un concours national de danse et d’effectuer une tournée dans les plusieurs établissements scolaires dans les Grand Libreville, pour sensibiliser les jeunes sur le patrimoine culturel du Gabon.

 

 
GR
 

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