Le président Ali Bongo a officialisé le 10 février, la vague de nominations au sein des forces de défense. En présidant la cérémonie de passation de commandement, il a validé la désignation du général de division Jean-Martin Ossima Ndong au poste de Chef d’Etat-major général des Forces armées (CEMGFA) en remplacement du général de division Yves Ditengou. Le nouveau promu promet loyauté et fidélité à Ali Bongo.

Le général de division Jean-Martin Ossima Ndong prononçant son serment le 10 février. © Com présidentielle

 

«Forces armées gabonaises, aux ordres du général de division aérienne Ossima Ndong Jean-Martin», a prononcé le 10 février, le président Ali Bongo. Présidant au camp Baraka la cérémonie de passation de commandement entre le général de division Yves Ditengou et le général de division aérienne Jean-Martin Ossima Ndong, il renvoyait par ces termes ce dernier à l’exercice de ces fonctions. Comme en avril 2020, Ali Bongo semble avoir souhaité un renouvellement au sein des forces armées gabonaises. Le nouveau Chef d’Etat-major général des Forces armées (CEMGFA), lui a promis loyauté et fidélité.

«Moi, général de division Ossima Ndong Jean-Martin, je jure de défendre la patrie et l’Etat de droit, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans le strict respect de ses obligations de loyauté et de fidélité à l’égard du chef de l’Etat» a-t-il dit, prononçant son serment. «De garder religieusement même après la cessation de mes fonctions, la confidentialité des dossiers, des informations dont j’aurai eu connaissance dans l’exercice de mes fonctions. Je le jure», a-t-il poursuivi.

Né le 10 août 1966 à Lambaréné, le nouveau CEMGFA, «totalise 750h de vole sur 8 types d’avion», informe la presse présidentielle selon qui, le général de division est diplômé de l’Ecole d’aviation de chasse de Tours et de l’Ecole de pilotage de l’armée de l’air française en Provence, en France. «Le 8 avril 2020, il était le premier chef d’Etat-major général des armées chargé de l’organisation des personnels et de la logistique», souligne la presse présidentielle.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Ali Bongo dit :

    Je préfère nommer des anti-républicains qui me sont loyaux plus qu’au peuple et à la nation. Bravo et félicitations. Si tu jamais tu avais osé dire fidélité à la nation et au peuple, je te virais. Le Gabon c’est mon bien perso.

    • Paul Bismuth dit :

      Nous, le peuple gabonais, te jurons fidélité et acceptons sans résistance de nous faire tondre jusqu’à la moelle. Vive Ali, compagnon de Mohamed et discipline du Christ, siégeant définitivement à la droite de Dieu. Vive le Dauphin ; puisse -t-il très prochainement effectuer cette immense œuvre qu’est la tonte, comme son père et le père de son père. Amon 🙏🏾

  2. Ondo dit :

    C’est au PEUPLE qu’il faut promettre loyauté et fidélité. Et non à une vulgaire personne comme Ali Bongo, assassin et voleur en plus.

    • Paul Bismuth dit :

      Horreur, il ose critiquer le tyran. Ce tyran qui jadis aida le Christ à porter sa croix et fut ultérieurement disciple de Mohamed ; ce tyran sans qui la lutte indécise entre le jour et la nuit finirait par trouver une issue en faveur de la seconde ; ce tyran dont le l’expiration fait l’atmosphère terrestre. Locke vous avait mis en garde pourtant : critiquer le tyran est un crime infiniment plus grand que tous les crimes dont il est coupable. Ô mon cher Distingué Camarade, pardonnez à ce pauvre Ondo, car il ne sait pas ce qu’il dit. Quant à vous, misérable Ondo, vous n’êtes pas un homme pour vous réclamer de l’article 2 de la ddhc. Prosternez-vous de gré ou sous les coups. Prosternez – vous, bon sang. Acceptez la tonte.

  3. Prince dit :

    Franchement j suis déçu par l’attitude des militaires Gabonais ils se comportent comme des militants du PDG mr ton rôle de militaire n’est pas de défendre Ali bongo mais la nation Gabonaise que tu te dois de protéger justement des perfides trompeurs qui sèment le poison et répendent la peur comme Ali bongo et ses amis .c’est ce que font des collègues sous d’autres cieux.

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