Les taximen de Franceville sont en grève depuis 13 avril. Un mouvement en guise de soutien à un de leur collègue, arrêté par la police municipale.

Les taximen de Franceville sont en grève depuis le 13 avril 2022. © D.R.

 

Qu’il est difficile de se déplacer à Franceville par les temps qui courent. Depuis les 13 avril, les taximen sont en grève, pour soutenir un de leur  collègue interpellé par le maire. Selon le transporteur interpellé, les faits qui lui sont reprochés seraient injustes. «Depuis hier aux environs de 10h j’été interpellé par la police municipale au terminus de Mbaya, au motif que le maire central avait besoin de moi. Le maire central a demandé de me faire un PV, car un client aurait filmé ma plaque d’immatriculation, que je l’ai pris de Potos à Sogafric à 200 francs. Or, dans mon bus, le trajet Potos-Mbaya est à 200 francs. Donc la personne qui est censée partir à Mbaya paye 200 F, maintenant c’est au client d’apprécier», a confié le transporteur interpellé sur Gabon 1re.

Le président du syndicat des transports urbains a essayé de calmer les grévistes et les dissuader de reprendre le travail en vain. «Je suis venu demander la clémence des transporteurs pour qu’ils puissent reprendre le travail mais ils m’ont fait comprendre qu’ils ne font pas un bras de fer, mais là c’est la goutte qui a fait déborder le vase. Ils sont mécontents du fait qu’à chaque fois on les arrête et que les gens filment leurs véhicules et  les envoient à la mairie, même une personne qui est contre un transporteur peut le faire et envoyer à la mairie. Et comme ils ne sont pas compris ils ont trouvé un moyen pour se faire comprendre», a-t-il déclaré. Une situation ayant entrainé une envolée du prix du transport dans la ville.

Auteur : Marie Liliane Obouka (Stagiaire)

 

 
GR
 

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