Près d’un an après la signature des protocoles d’accords bilatéraux à Douala, au Cameroun, la suppression des frais d’itinérance (roaming) n’est pas encore effective dans toute la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), au point que le Gabon envisage une réunion d’urgence en novembre prochain.

© Gabonreview

 

La signature, le 9 novembre 2021, au Cameroun, des protocoles d’accords bilatéraux visant la mise en place d’un règlement communautaire, en présence du président de la Commission de la Cemac Pr Daniel Ona Ondo n’y a rien fait. Le Gabon, le Cameroun, le Tchad, la Guinée équatoriale, la Centrafrique et le Congo ne sont pas parvenus à rendre effective la gratuité des services d’itinérance mobile dans la sous-région de l’Afrique centrale, conformément aux délais fixés.

Le sujet a été évoqué lors de la dernière réunion de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (Artac), fin septembre dernier à Bucarest, en Roumanie, en marge du Conseil d’administration du CTO (Commonwealth Telecommunications Organisation). Au cours de ces travaux, Lin Mombo n’a pas caché son impatience face au retard accumulé. «Nous avons reçu des instructions claires des chefs d’État de la Cemac pour que la gratuité du roaming soit opérationnelle avant avril 2022», rappelle le patron de l’Arcep.

«J’ai signalé le retard de la mise en œuvre de cette gratuité du roaming. Avec tous les régulateurs membres de l’Artac, nous nous sommes promis de nous réunir fin novembre avec les opérateurs et tous les acteurs engagés dans la mise en place du free roaming au plus tard le 15 décembre», rapporte Lin Mombo.

 
GR
 

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