Le personnel du département gynécologie-obstétrique du Centre hospitalier universitaire de Libreville a décidé, le 31 mai dernier, de fermer l’accès à leur service. But de la manœuvre :  interpeller la direction générale de l’hôpital sur les mauvaises conditions de travail et exiger le paiement de 15 mois d’arriérés de quote-part.

Le personnel du département gynécologie-obstétrique du CHUL réclame le paiement des 15 mois d’arriérés de quote-part. © Gabonreview

 

Entamé le 31 mai dernier, le mouvement d’humeur du personnel du département gynécologie-obstétrique du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) se poursuit au grand désarroi des patients qui ne peuvent bénéficier d’aucun service minimum, l’accès au service étant fermé.

Les points de revendications du personnel du département gynécologie-obstétrique du CHUL inscrits sur la banderole. © Gabonreview

En sit-in hier, devant leur service, les grévistes ont mis à nu tous les manquements notés dans la gestion de leur département, fustigeant l’inertie de la direction générale plusieurs fois interpellée sur cette situation qui risque de plonger la gynécologie-obstétrique du CHUL dans le coma. Le personnel dénonce les mauvaises conditions de travail et le non-paiement de 15 mois de quote-part.

«Nous manifestons ce matin, pour revendiquer de meilleures conditions de travail. Nous travaillons dans des conditions exécrables, caractérisées par l’absence de matériel. A cela s’ajoute des arriérés de quinze mois de quotepart. Ce sont les raisons qui nous ont poussé à fermer depuis hier, les accès à la salle d’accouchement et au service de gynécologie-obstétrique», a indiqué la sage-femme Hélène Raïssa.

Selon les manifestants, malgré les différentes démarches entreprises envers la direction générale du CHUL, c’est silence radio et indifférence. «Nous sommes à bout. Nous déposons des courriers sans suite. La direction nous a fait savoir, qu’elle pouvait ne régler qu’un mois sur 15 et nous disons non. Nous avons trop attendu !».

La gynécologie-obstétrique comprend de nombreuses disciplines, toutes consacrées à la santé et au bien-être de la femme en dehors de la grossesse (gynécologie) ou pendant la grossesse et l’accouchement (obstétrique). La gynécologie proprement dite a pour objet le diagnostic et le traitement des maladies de l’appareil génital et du sein (maladie de l’utérus, de l’ovaire, du sein, maladies sexuellement transmises), le dépistage des cancers gynécologiques. L’obstétrique est la surveillance du déroulement de la grossesse et de l’accouchement.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Patrick ANTCHOUET dit :

    N’y a-t-il pas quelqu’un d’autre pour diriger le CHUL ? Vanè est peut-être une bonne ORL, mais comme dirigeant de structure, elle n’a jamais été à la hauteur. Souvenons-nous de son passage à la Cnss. Bilan négatif. Extrêmement négatif. Depuis qu’elle est au CHUL -lot de consolation pour celle qui n’a pu devenir maire d’Akanda, on lui avait préféré Grégory Laccruche- le CHUL est devenu une passoire. Beaucoup d’insécurité. Une femme etait venue tuer un ancien amant dans cette structure hospitalière ; et on y vole des bébés en maternité. Plus grave, elle manque d’éducation. Elle a un langage brutal, inintelligent, discourtois. Elle mériterait d’aller se reposer. 2024, année de son départ à la retraite, est trop loin. Qu’elle aille déjà se reposer !
    Allez au CHUL et demandez à n’importe quel chef de service, tous vous diront qu’elle devient un poids lourd pour diriger cet hôpital, un bras cassé. Les sages-femmes ne sont pas les seules à se plaindre. Comme c’est une très proche de la Tortue, que la Tortue propose quelqu’un d’autre pour ce poste.

    Dr. Pangoréwan Marcel

    • Serge MBA dit :

      Très brillante intervention !
      Il est important de mettre des personnes dépositaires non seulement de savoir appris mais de savoir gérer une structure aussi grande que le CHUL.
      Tout est politique dans le Gabon même la gestion d’un hôpital aussi sensible que le CHUL il faut le népotisme.

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