La ville de Bitam, dans la province du Woleu-Ntem, est en passe de devenir le «far west» du Gabon. Entre rapts d’enfants, viols et autres actes de grand banditisme, cette ville a encore fait parler d’elle, le 10 novembre dernier, avec la saisie record de 1000 ballots de chanvre indien, estimés à 20 millions de francs CFA.

Le présumé coupable de trafic de chanvre indien interpellé, le 10 novembre 2020, à Bitam. © D.R.

 

Il ne se passe plus un jour sans que la ville de Bitam ne défraie la chronique. Le 10 novembre dernier, les gendarmes en service à Meyo-Kyè, dans le département du Ntem, ont mis la main sur un routier de nationalité gabonaise, âgé de 32 ans. Ce dernier transportait dans son véhicule, de type pickup, plus de 1000 ballots de chanvre indien estimés à 20 millions de francs CFA. Il espérait se rendre dans la capitale pour ravitailler son réseau de dealers.

Transporteur et commerçant reconnu, ce Gabonais de 32 ans entretiendrait un vaste réseau de trafiquants de stupéfiants. C’est du moins ce que croient savoir les forces de l’ordre qui n’ont pas hésité à l’interpeller pour un contrôle de routine. En effet, rapporte le quotidien L’Union du 14 novembre, ce routier a été interpellé lors d’un contrôle de routine par la brigade de gendarmerie de Meyo-Kyè, au niveau du village Oveng-Essandone. Si tout semblait normal et qu’à première vue le véhicule transportait des produits vivriers, une fouille plus appliquée à mis à nu le pot-au-rose. Sous les feuilles de manioc, les régimes de bananes, les sacs de plusieurs autres produits frais étaient dissimulés 8 gros sacs contenant des ballots de chanvre.

Conduit au poste, le présumé dealer aurait tenté de nier les faits, assurant ne pas savoir qu’il transportait également des produits illicites. Il indiquera, en réponse aux questions des gendarmes, que cette marchandise était destinée à un commerçant installé à Libreville dont il ignorait l’identité. Ce qui n’a pas convaincu les forces de l’ordre qui l’ont conduit au poste. Présenté au procureur, il a été inculpé pour transport et détention de stupéfiant, avant d’être placé à la prison centrale d’Oyem en attendant son procès.

 
GR
 

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