Le nombre de journaux en ligne en situation régulière au Gabon est passé de 29 à 41, a informé, jeudi 18 avril, la Haute autorité de la communication (HAC) à l’issue d’une séance plénière ordinaire dirigée par son président, Germain Ngoyo Moussavou. Le gendarme des médias a à nouveau appelé les entreprises de presse en ligne qui n’ont pas encore régularisé leurs situations administratives à le faire. 

Le conseiller-membre, porte-parole de la HAC, Jean Claude Franck Mendome, le 18 avril 2024. © Gabon 1ère (capture d’écran)

 

Le bilan du processus de régularisation des situations juridiques et administratives des entreprises de presse en ligne exerçant dans l’illégalité était l’un des points abordés à la séance plénière ordinaire de la Haute autorité de la communication (HAC) le 18 avril 2024. Au tour du président Germain Ngoyo Moussavou, les conseillers-membres ont fait le point de l’évolution de ce dossier, suite au communiqué du 10 janvier 2024. 

De cet examen, il en ressort que «sur les 121 entreprises de presse en ligne recensées et suspendues par la HAC, faute d’autorisation de paraître, seules 13 ont régularisé leur situation juridique et administrative auprès de l’institution. A ce jour, le nombre de journaux en ligne en situation régulière en République gabonaise est de 41», a déclaré Jean Claude Franck Mendome, conseiller-membre, porte-parole de la HAC. Ainsi, 12 médias ont pu régulariser leurs situations depuis le 10 janvier dernier pour rejoindre les 29 publiés par la HAC.

Aussi, dans un soucis de promouvoir la liberté de la presse au Gabon, le gendarme des médias appelle à nouveau «les entreprises de presse en ligne en situation irrégulière à entreprendre les démarches juridiques et administratives nécessaire auprès des services compétents, en vue de l’obtention de leur autorisations de paraître, conformément aux textes en vigueur en République gabonaise». 

Au Gabon, en dépit de multiples rappels à l’ordre de la HAC, plusieurs médias sont restés dans l’illégalité. Ces derniers ont été suspendus du réseau de communication par l’organe régulateur des médias au Gabon depuis janvier dernier. Cependant, fort est de constater que plusieurs d’entre eux sont toujours présents dans les activités. C’est le cas du Dialogue national inclusif (DNI) d’Angondjé où plusieurs médias suspendus prennent part aux assises, mais sur que base ?

Pourtant, des critères avaient été établis pour le choix des médias pour ce grand rendez-vous de l’histoire du Gabon. Il fallait être à jour au niveau de la HAC et au niveau du ministère de la Communication. Mais comment se fait-il qu’on se retrouve avec des médias qui ne publient en réalité nulle part parce que suspendu par la HAC ? Certains même contournent la loi en diffusant sur les plateformes numériques : Facebook, LinkedIn … «La construction du nouveau Gabon, en effet, ne saurait s’accommoder d’une presse licencieuse et liberticide». 

 
GR
 

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