Gabon : 600 candidats admis à l’ENS et à l’ENI

Les résultats des concours internes d’entrée à l’École normale supérieure (ENS) et à l’École normale des instituteurs (ENI) ont été rendus publics le 29 juillet. 600 candidats ont été admis sur les 4 332 inscrits.

Camélia Ntoutoume Leclercq s’exprimant sur les résultats du concours.  Capture d’écran/Gabonreview

Les résultats des concours d’entrée à l’École normale supérieure (ENS) et à l’École normale des instituteurs (ENI) ont été rendus publics le 29 juillet. «Nous avons enregistré 4 332 inscrits et 165 absents. Ce qui témoigne de l’engouement de ce concours après 7 ans», a déclaré le ministre de l’Éducation nationale. «Nous avions 600 places disponibles parce que ça doit faire l’objet d’une programmation budgétaire. Ce concours va participer à un renforcement de capacités à la fois opérationnelles et managériales du personnel d’encadrement», a ajouté Camélia Ntoutoume Leclercq.

Le concours marque le retour des stages suspendus dans le secteur depuis 7 ans. Son organisation, a expliqué le directeur général de la Fonction publique, a obéi à un protocole. Selon Édouard Mfoula Mbome, le ministère de l’Éducation nationale a exprimé un besoin en effectif, en catégorie. Lorsque ce besoin a été exprimé, le ministère de la Fonction publique a établi un plan de recrutement envoyé au ministère du Budget pour faire l’objet d’une évaluation et d’une programmation dans les lois de finances qui devraient correspondre au nombre d’années de formation. L’idée, reclasser les admis immédiatement après leurs formations.

«Une commission conjointe Fonction publique/Éducation nationale a été mise en place pour garantir une meilleure organisation de ce concours», a déclaré Édouard Mfoula Mbome. «C’est un processus qui a commencé depuis longtemps. C’est une revendication syndicale que nous avons posée il y a 2 ans et, enfin nous arrivons à l’épilogue», a pour sa part déclaré Fridolin Mve Messa, le secrétaire général du Syndicat de l’éducation nationale (Sena). «Nous félicitons nos collègues qui vont partir à l’ENS et à l’ENI tout en espérant que la deuxième cohorte va suivre parce qu’ils ont également besoin des formations. Nous ne pouvons exprimer que notre satisfaction quant à l’issue de ce processus», a-t-il ajouté.