Cinq mois après lui avoir juré les yeux dans les yeux que le chantier de la réhabilitation du boulevard Triomphal Omar Bongo à Libreville sera livré avant la fin de l’année 2021, selon les termes du contrat qui le lie avec l’État gabonais, le patron de Socoba-EDTPL n’a pas tenu parole. Abusée par Jean-Claude Baloche Ondimba, la Première ministre prendra-t-elle des sanctions à l’encontre de sa société de BTP, qui aurait par ailleurs déjà reçu une avance d’environ un milliard de FCFA ?

Jean-Claude Baloche Ondimba et Rose Christiane Ossouka Raponda, le 3 août 2021. © Primature-Gabon

 

Jean-Claude Baloche Ondimba a menti à Rose Christiane Ossouka Raponda. Lors de leur rencontre, le 3 août 2021, à la Primature, le PDG de Socoba-EDTPL avait juré à la cheffe du gouvernement que le chantier de la réhabilitation du boulevard Triomphal Omar Bongo à Libreville serait livré à la fin du mois de novembre dernier, soit trois mois après leur entretien. Cinq mois après cette promesse, la voie de 3 kilomètres, une des plus vieilles infrastructures routières du pays (44 ans), n’a que partiellement été réhabilitée.

S’étant rendu sur le chantier en début septembre 2021, le ministre des Travaux publics avait constaté que sur les 8 ouvrages prévus, 6 étaient en phase d’achèvement. Léon Armel Bounda Balonzi n’avait pas caché son impatience de voir les travaux qui consistent principalement à remplacer les buses métalliques datant des années 70 par des dalots en béton armé s’achever selon les clauses du contrat passé avec Socoba-EDTPL.

1 milliard de FCFA d’avance !

La société de BTP ferait-elle face à des difficultés particulières ? Serait-elle confrontée à un défaut de liquidité qui l’empêche d’achever le chantier dans les temps ? Si le journal L’Union évoque de probables «problèmes d’organisation interne» qui justifieraient ce retard dans la livraison du chantier, l’on se rappelle pourtant que quatre mois plus tôt, le ministre des TP avait déclaré qu’«il y a quand même eu quelques difficultés, mais [que] des solutions ont été trouvées».

Mieux, le quotidien assure ce mercredi 26 janvier que l’entreprise ne pourrait pas être confrontée à des problèmes d’argent. «Socoba-EDTPL a reçu, avant la fin de l’année dernière, une avance d’approvisionnement d’environ un milliard de francs», croient savoir nos confrères qui citent des sources concordantes. Le problème est donc ailleurs. La Première ministre en a-t-elle seulement été informée ? Mystère.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Mezzah dit :

    Tout le monde sait que si 1 milliard sort du Trésor, 30% sont versés dans les pots de vin et du coup les travaux n’avancent pas. Mais M. BALOCHE ne peut pas le dire, il fait partie du système. Regardez vous même le nom qu’il prend pour avoir la nationalité gabonaise, BALOCHE ONDIMBA.

  2. Dante dit :

    Baloche-Ondimba. Pardon, mes côtes 😀

    • Gayo dit :

      C’est ce nom et sa complicité dans la spoliation du Gabon par les Bongo qui lui rendent impuni. Tous les crimes économiques qu’il a commis dans ce pays il ne lui arrivera pas. L’argent volé par Socoba c’est aussi l’argent de Delta Synergie. Le Hold Up que les Bongo ont fait contre le Gabon, c’est 100000 fois que les Kabila ont fait au Congo. C’est avec les société tels que Perenco, BGFI, Socoba que les Bongo ont ruiné le Gabon.

    • Mezzah dit :

      @ Dante,
      Vous m’avez brisé les côtes, je suis encore par terre en attendant l’ambulance.
      Pendant que je suis encore lucide, j’aimerais dire à tout le monde que les gens comme BALOCHE ne prendront jamais le nom de mes ancêtres, au grand jamais.

  3. Lavue dit :

    Vous l’appelez comment BALOCHE ONDIMBA? Laissez la servante OOSOUKA-RAPONDA tranquille.
    Elle est tout sauf débile. Vous la voyez un instant prendre des sanctions contre un ONDIMBA?
    Pourquoi le pays est dans les mains des femmes? C’est simplement parce que avec elles c’est plus docile, plus obéissant, plus facile à dominer surtout quand elles ne sont pas mariés. Papa OMAR avait tout compris de la politique à l’africaine.

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