Le Gabon a célébré le 21 mars la journée mondiale de la trisomie 21. Cette journée a permis de sensibiliser les populations sur cette anomalie chromosomique et de les inviter à ne pas stigmatiser les personnes qui en souffrent.

Les personnes atteintes de trisomie 21 ne doivent pas être rejetées. © D.R.

 

A l’instar de la communauté internationale, le Gabon a célébré, le 21 mars, la journée mondiale de la trisomie 21. Occasion pour le pays de mettre en lumière les personnes vivant avec cette anomalie chromosomique et sensibiliser le public à créer une seule voix mondiale pour l’inclusion et le bien-être des personnes atteintes de la trisomie 21.

La trisomie 21 ou syndrome de Down est provoquée par une anomalie génétique : la présence d’un chromosome 21 supplémentaire dans les cellules de la personne atteinte. «Il s’agit de trois chromosomes sur la paire 21 c’est pourquoi elle porte le nom de trisomie 21, et c’est une maladie génétique, pas héréditaire mais génétique puisque c’est une malformation au moment de la division des chromosomes», a expliqué le docteur Eric Lebanda sur Gabon 1re, le 21 mars.

Même si le handicap reste quelque chose de douloureux, le bonheur de vivre avec un enfant trisomique est possible, beaucoup de parents ont su s’adapter à la situation de leur enfant « Ils sont différents mais semblables, qu’est-ce que je fais, je la suis comme je peux suivre tout autre enfant, simplement qu’avec elle c’est plus particulier à cause de sa pathologie», a confié un parent d’enfant trisomique.

Il ne faut pas oublier que la personne porteuse de trisomie 21 a besoin d’une surveillance médicale personnalisée dès son plus jeune âge. En effet, tout petit, l’enfant peut souffrir d’une malformation cardiaque ou digestive, de leucémie ou encore d’une forme rare d’épilepsie «Il faut qu’elle voit le cardiologue pratiquement tous les 2 ou 3 mois, particulièrement je n’ai aucun problème avec ma fille qui est trisomique, parce qu’il faut vous le dire les enfants trisomiques sont des nids d’amour», a conclu Nathalie Guilaine Mavoungou.

Cette journée a également permis de faire comprendre à chacun que l’autre est une personne à part entière et qu’il ne faut pas bloquer sur son handicap et la rejeter. Au Gabon, en effet, beaucoup de personnes atteintes de trisomie 21 sont encore trop souvent stigmatisées.

Auteur : Marie Liliane Obouka (Stagiaire)

 
GR
 

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