Une frange des auteurs des vols enregistrés le 13 avril dans 12 magasins à Port-Gentil ont été arrêtés. Le 17 avril, les agents de la section port-gentillaise de la Police judiciaire ont mis la main sur une première bande de quatre jeunes élèves, âgés de 18 et 19 ans, ayant dévalisé un magasin au quartier Salsa, le dépouillant de kits divers, ordinateurs et téléphones portables. Les autres voleurs sont encore recherchés.

Les quatre jeunes cambrioleurs de magasins à Port-Gentil dans les filets de la police. © Gabonreview/Média Pog

 

Leur quiétude n’aura été que de courte durée ! Moins de cinq jours après leur forfait, une partie des auteurs d’une série de vols enregistrés à Port-Gentil dans la nuit du 13 avril, premier jour du confinement décidé de par les autorités en raison du Cobvi-19, ont été arrêtés.

Les agents de l’antenne provinciale de Police judiciaire ont la main, le 17 avril, sur un premier groupe ayant opéré au quartier Salsa. Le petit gang est constitué de 4 jeunes dont l’âge varie entre 18 et 19 ans, tous élèves à Port-Gentil.

Les cambrioleurs affirment s’être introduits dans le magasin dans la nuit aux enivrions de 1 heure du matin, sous la pluie, à l’aide des cisailles et marteaux. Ils ont emporté chargeurs et kits de téléphones, ordinateurs, casques à musique et autres lecteurs de musique. Après quoi, ils ont procédé à la répartition du butin dans un domicile privé.

Les pillards nocturnes affirment toutefois ne pas être les auteurs de tous les vols enregistrés dans 12 magasins à Port-Gentil. Les autres auteurs ayant pris la poudre d’escampette sont encore sont recherchés par la Police. Les vols avaient été enregistrés du quartier Sud jusqu’à Santa Barbara, en passant par Trois-Métis, Printemps Banco et Balise et Salsa.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Elvire MASSIMA dit :

    Ah ça c’est des gang des différents guetto on dirait.mais pourquoi ils avaient opéré le même jour? n’étaient-ils pas de connivence ?

  2. Anane dit :

    On ne peut plus continuer à voir des photos de personnes pourtant présumées innocentes diffusées dans les médias. Il y a là quelque chose qui s’apparente à un appel au lynchage avec lequel il faut absolument rompre.
    Les journalistes gabonais doivent faire des efforts pour ne pas céder aux pulsions du journalisme-justicier. J’ai naïvement cru que la nouvelle génération de journalistes s’écarterait des pratiques comme celle de l’image de Mba Ntem couteau entre les dents en Une du quotidien L’Union du 26 avril 1988 ou celle des exécutions publiques sous le parti unique. Même les médias numériques, dont on peut penser que le personnel de journalistes est relativement jeune, s’inscrit encore dans cette tradition de déni du droit à l’image de la personne.
    Je ne sais pas grand-chose de la législation gabonaise en matière de droit à l’image de la personne. Mais en lisant l’article 87 du code de la communication, je note que les organes de presse ont l’obligation de « respecter les droits et la dignité d’autrui. » De plus, la Charte de Munich sur le journalisme oblige le journaliste à « respecter la vie privée des personnes. » Une personne morte ou en vie a droit à la dignité humaine quels que soient les griefs qui sont portés contre elle, et ce, même après qu’une décision de justice la condamnant aura été prononcée.

  3. Serge Makaya dit :

    S’ils avaient volés de la nourriture, j’aurai pu comprendre leurs gestes. Mais des ordinateurs et autres appareils, ça ne se mange pas. Donc, pour moi, ils méritent bien la prison.

  4. Jean jacques dit :

    Les petits tin-tins de ping

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