La série de séminaires de vulgarisation et de formation sur les nouveaux textes communautaires en matière de concurrence et consommation s’est poursuivie, le 29 novembre à Libreville, avec le ‘’Projet de renforcement de la concurrence et de la protection des consommateurs en Afrique centrale’’. Ce séminaire de trois jours vise notamment à expliquer aux participants la nécessité d’établir une législation et une politique nationale sur la protection du consommateur.

Informer les participants aux principes fondamentaux d’une politique de protection du consommateur ainsi que les instruments de sa mise en œuvre, est un objectif de la série de séminaires de vulgarisation et de formation sur les nouveaux textes communautaires en matière de concurrence et consommation, qui s’est poursuivie le 29 novembre 2021 à Libreville. © Gabonreview (Archives)

 

Lancée en septembre dernier, la série de séminaires de vulgarisation et de formation sur les nouveaux textes communautaires en matière de concurrence et consommation a amorcé le dernier virage. Cette initiative du ministère de l’Economie, à travers la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC), s’est poursuivie le 29 novembre à Libreville, avec le ‘’Projet de renforcement de la concurrence et de la protection des consommateurs en Afrique centrale’’.

«Le capital humain étant le moteur de l’activité économique, le renforcement des capacités est de ce fait un axe majeur et important de la politique du gouvernement. C’est à ce titre que je loue cette orientation du processus, consistant à former les hommes et femmes qui seront appelés à appliquer la loi dans ces domaines», a déclaré le directeur de cabinet du ministre de l’Economie. «Le choix des thèmes et la qualité des experts, offriront sans doute aux apprenants la substance et les moyens idoines pour détecter les pratiques anti-concurrentielles, sources de dégradation du climat des affaires et d’essoufflement de la compétitivité», a ajouté Jean Taty Mavoungou.

Basé sur le manuel de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), relatif à la mise en application des règles de la concurrence, ce séminaire vise plusieurs objectifs. Il s’agit d’expliquer aux participants la nécessité d’établir une législation et une politique nationale sur la protection du consommateur ou d’adapter les règles existantes aux standards internationaux ; former les participants aux principes fondamentaux d’une politique de protection du consommateur ainsi que les instruments de sa mise en œuvre ; donner aux participants la possibilité de mettre en application, utiliser et contrôler les réformes dans le domaine de la concurrence, basées sur la législation y afférente déjà adoptée.

«Après la vulgarisation des nouveaux textes communautaires, nous passons donc au 2e volet de ce cycle de séminaires dédiée à la formation. Aujourd’hui, il s’agit de la formation axée sur la mise en application des règles de la concurrence basée sur le manuel de la Cnuced», a déclaré le patron de la DGCC. «L’objectif de ce séminaire est d’édifier les différents participants sur la nécessité d’établir une législation innovante et une politique nationale de la concurrence, mais également renforcer les compétences de ces derniers sur les principes fondamentaux de la concurrence ainsi que la maitrise de ces instruments», a ajouté Luther Steeven Abouna Yangui.

Prennent part à ce séminaire de trois jours, les responsables des administrations économiques et du commerce et leurs adjoints directs ; magistrats des juridictions pouvant connaître des litiges dans ce domaine ; le patronat ; dirigeants et les cadres du secteur privé ; les représentants des associations des consommateurs ; notaires et avocats ; cadres des administrations, de l’économie, du commerce, des finances, de la justice, de la protection des consommateurs qui seront en charge de l’application des règles et de la politique de la concurrence. «La concurrence est un stimulant qui pousse les entreprises à se surpasser, favorisant ainsi l’innovation, la diversité de l’offre et des prix attractifs aussi bien pour le consommateur que pour les entreprises», a conclu Luther Steeven Abouna Yangui.

 
GR
 

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