L’Assemblée nationale a bouclé ce 30 juin, sa session ordinaire unique de l’année 2021-2022 inaugurée le 4 octobre 2021. Faustin Boukoubi a invité le gouvernement à déployer toutes les énergies pour le «social, un secteur en souffrance ces derniers temps». Une allusion aux difficultés de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).

Le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, le 30 juin 2022. © Com Assemblée nationale

 

Inaugurée le 4 octobre 2021, conformément aux nouvelles dispositions de l’article 41 de la Constitution consacrant le nouveau régime des sessions du Parlement, la session ordinaire unique de l’Assemblée nationale pour l’exercice 2021-2022 s’est achevée ce 30 juin.

Face aux élus du peuple, au Premier ministre, aux responsables des institutions constitutionnelles et aux diplomates, le président de cette chambre du Parlement, Faustin Boukoubi, a clos cette session. Comme il est de coutume, dans son bilan, il a mis en relief la nécessité de mettre l’accent sur le social et particulièrement sur le bien-être de la population.

Faustin Boukoubi s’est réjouis du sillon tracé par le président Ali Bongo, consistant «à rassembler et associer opportunément à l’action de développement toutes les forces vives, les compatriotes de toute sensibilité désireux d’y contribuer». «L’émergence recherchée légitimement, ne saurait se réaliser sans l’implication et le dynamisme de chaque Gabonaise et Gabonais», a-t-il déclaré

Il est revenu sur l’admission du Gabon au Conseil de sécurité des Nations unies, l’approbation du dossier du Gabon par le Conseil d’administration du Fonds monétaire internationale (FMI) et sur l’adhésion du Gabon au Commonwealth. Pour lui, cela prouve «l’efficacité de la diplomatie du président de la République, son Excellence Ali Bongo Ondimba».

Quelques instantanés. © Gabonreview/ Com Assemblée

Lui rendant un «vibrant hommage», il a invité le gouvernement à tout mettre en œuvre afin que «la population gabonaise en récolte les fruits escomptés», soulignant qu’«à l’heure de la mondialisation, tout en préservant les acquis des liens historiques et en appartenant à une ou plusieurs familles, s’ouvrir à d’autres, offre à nos opérateurs économiques, et surtout à nos enfants, de nouveau débouchés, de nouvelles opportunités et perspectives pour l’avenir».

S’exprimant sur le contexte social, Faustin Boukoubi note avec grand intérêt les instructions du chef de l’État relatives à la situation de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et à celle de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). «En effet, en plus des routes sur lesquelles se manifestent quelques velléités encourageantes, le social, un secteur en souffrance ces derniers temps mérite que nous y déployions toute notre énergie», a-t-il suggéré. Car, «nous ne pouvons pas nous permettre le luxe de ruiner tous les efforts consentis durant de nombreuses années, au prix de maints sacrifices, pour bâtir un système social que beaucoup , nous envient et qui a servi de modèle à d’autres». Il a invité le gouvernement à engager toutes les réformes idoines en vue du bien-être des concitoyens, «particulièrement des Gabonais démunis dont la vie quotidienne et l’état de santé dépendent largement des prestations de la CNSS et de la CNAMGS».

Faustin Boukoubi estime enfin que «ne pas réussir cette mission pourrait ressembler à une non-assistance à personne en danger». Ce qui lui fait dire que «non seulement nous avons des parents, amis et électeurs nécessiteux de ces prestations, mais gardons présent à l’esprit que nul ne sait de quoi demain sera fait». «En effet, tous ici, nous sommes aussi des patients potentiels, nous sommes des ayants droit, nous sommes de futurs retraités», a-t-il soutenu.

 
GR
 

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