Les populations du département de la Sébé-Brikolo (Okondja) ont surpris des féticheurs de nationalité béninoise en plein rituel occulte, le 28 août dernier. Ces derniers étaient sur le point d’ensevelir les fétiches composés notamment de poupées vaudou, colliers de perles et pierres noires non loin de la rivière de la Sébé.

Les objets des féticheurs découverts par les populations. © D.R.

 

Les présumés féticheurs après avoir été surpris. © D.R.

Les faits se sont déroulés dans le département de la Sébé-Brikolo dont Okondja est le chef-lieu, dans la province du Haut-Ogooué. Cinq féticheurs de nationalité béninoise en pleine activité de sorcellerie ont été surpris par des habitants environnant la rivière de la Sébé en train d’enterrer des fétiches.

En effet, ce sont des objets tels que des flacons, de la poudre blanche, des tissus blancs, des poupées vaudou, des colliers de perles, des pierres noires et pleines d’autres objets laissant penser à des pratiques occultes qui ont été retrouvés dans une fausse creusée par les marabouts. À la suite de leur interpellation, ils ont été conduits à la gendarmerie d’Okondja après avoir été délivrés des mains de la population de la Sébé-Brikolo qui aurait essayé de les passer à tabac. Les officiers de la Police judiciaire (PJ) ont alerté le parquet de la République du tribunal de première instance de Franceville et une enquête a été ouverte, a rapporté L’Union du 30 août.

Au Gabon, la pratique de sorcellerie est punie par la loi. Selon l’article 210 de la loi n°042/2018 du 05 juillet 2019 portant le Code pénal en République gabonaise, en effet : «Hors les cas prévus aux articles 223-4.1 et 224-2 du présent Code, quiconque a participé à une transaction portant sur des restes ou ossements humains, ou s’est livré à la pratique de la sorcellerie, de la magie ou du charlatanisme, susceptibles de troubler l’ordre public ou de porter atteinte aux personnes ou à la propriété, est puni d’un emprisonnement de dix ans au plus et d’une amende de 5 000 000 de francs au plus, ou de l’une de ces deux peines seulement ».

Auteur : Marie Liliane Obouka (Stagiaire)

 

 
GR
 

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