L’atelier sur le ‘’Renforcement des capacités en matière des Partenariats public-privé dans le secteur de l’eau et de l’énergie’’, s’est achevé le 3 décembre à Libreville. Celui-ci visait notamment à former et à renforcer les capacités des cadres de l’administration publique sur les aspects juridiques, contractuels et financiers des projets dans le secteur énergétique.

Des participants à la formation ayant reçu leurs parchemins de Carmen Ndaot et son collègue de l’Energie Alain-Claude Bilie-By-Nze, le 3 décembre 2021 à Libreville. © Gabonreview

 

Débuté le 29 octobre dernier, la deuxième session du séminaire de formation sur les Partenariats public-privé (PPP) s’est achevée le 3 décembre à Libreville. Ce deuxième atelier visait à former et à renforcer les capacités des cadres de l’administration publique sur les aspects juridiques, contractuels et financiers des projets dans le secteur énergétique, eu égard au rôle déterminant de ce secteur dans le processus de la relance économique du Gabon. Au total, 31 cadres issus de divers ministères et entités parapubliques (énergie, promotion des investissements, agriculture, économie, etc.), ont pris part à cette formation qui leur a permis d’identifier, préparer, développer et négocier des projets PPP bancables.

«Ce deuxième séminaire s’inscrit dans le cadre de la promotion et la vulgarisation des PPP au sein de nos administrations publiques (…) Il fait suite au premier organisé du 4 au 8 octobre dernier qui était axé sur les généralités de financement de projets en PPP», a rappelé la ministre de la Promotion des investissements en clôturant les travaux. «L’objet de ses journées est d’une très grande importance dans la relance de l’économie dans la mesure où le gouvernement a fait du partenariat public-privé un moyen souple et efficace permettant de répondre aux enjeux techniques, économiques et juridiques des investissements de long terme», a déclaré Carmen Ndaot

Outiller les Etats

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Le PPP désigne un mode de financement par lequel une autorité publique fait appel à des prestataires privés pour financer et gérer un équipement assurant ou contribuant au service public. Le partenaire privé reçoit en contrepartie un paiement du partenaire public ou des usagers du service qu’il gère. D’où la nécessité de ces séminaires techniques sur ce mode de financement. Selon Carmen Ndaot, «la mobilisation des ressources destinées au secteur prioritaires dont l’énergie passe indubitablement par la familiarisation et la connaissance approfondie de la complexité organisationnelle, juridique, financière, du contrôle et de la surveillance des contrats en PPP. Si ces derniers sont bien réalisés, l’investissement pourrait s’avérer utile et bénéfique à la fois pour le secteur publique et le secteur privé».

Intitulé ‘’Renforcement des capacités en matière des Partenariats public-privé dans le secteur de l’eau et de l’énergie’’, l’atelier de formation qui vient de s’achever a été initié par l’Unité d’appui aux partenariats public-privé (UAPPP), entité sous tutelle du ministère de la Promotion des investissements, avec l’assistance technique de la Facilité africaine de soutien juridique (ASLF), relevant du groupe de la Banque africaine de développement. «L’ASLF a aujourd’hui une relation extraordinaire avec la République gabonaise. Nous avons déjà mené certains projets ensemble et celui-là était vraiment extraordinaire. L’ASLF a vraiment pour objectif d’outiller les Etats dans leurs négociations de contrats commerciaux complexes avec les partenaires privés», s’est réjouie Rita Madeira, chef de délégation de l’ASLF.

 
GR
 

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