Gabon : Des DCSI en poste pour «bâtir la souveraineté numérique du pays»

La transformation digitale de l’administration gabonaise, bien plus, du Gabon digital, fait partie des priorités du gouvernement de la Transition. Pour y parvenir, l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) aide ces entités gouvernementales dans la mise en œuvre de leurs missions, assurant le développement et la maintenance des applications métiers stratégiques. C’est dans cette logique qu’ont été installés, ce jeudi 3 octobre, 13 nouveaux Directeurs centraux des systèmes d’information (DCSI) de plusieurs ministères, nommés en Conseil des ministres en septembre dernier.

Aline Minko Mi Etoua installant dans ses fonctions l’un des Directeurs centraux des systèmes d’information. © GabonReview

Promus en Conseil des ministres, le 12 septembre 2024, sur proposition de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf), les 13 nouveaux Directeurs centraux des systèmes d’information (DCSI) devant servir au sein de plusieurs départements ministériels ont été installés, ce jeudi 3 octobre, dans leur fonction. Le Secrétaire général du ministre de l’Économie numérique et des Technologies de l’information, Aline Minko Mi Etoua, a présidé cette cérémonie, marquant une étape importante dans la mission de transformation digitale de l’administration gabonaise, et du Gabon dans l’ensemble.

Devant parents, amis, collègues et connaissances, les 13 Directeurs centraux des systèmes d’information ont symboliquement pris leur fonction, faisant savoir que la marque de confiance portée sur leur personne «est non seulement un honneur, mais surtout une responsabilité» qu’ils prennent avec «une grande humilité et un engagement sans faille».

Huit des promus sont des femmes. Une parité exemplaire démontrant que le Gabon est résolument engagé dans la promotion de l’égalité des genres, et cela, «même dans des secteurs stratégiques comme celui des technologies de l’information». Toute chose faisant dire à Aline Minko Mi Etoua que «cette parité quasi atteinte au sein des DCSI démontre non seulement l’excellence des compétences des femmes dans le domaine du numérique, mais elle symbolise également un changement profond dans notre manière d’appréhender le leadership technologique au Gabon».

Pour le Secrétaire général, «leur contribution sera déterminante dans la mise en œuvre de la transformation digitale» du pays, d’autant plus qu’elle a «la ferme conviction que leur présence renforcera la dynamique d’innovation et d’inclusion dans nos initiatives numériques».

Tirer parti des opportunités qu’offre la révolution numérique

Condensé, en images, de la cérémonie d’installation des Directeurs centraux des systèmes d’information. © GabonReview

Le monde vit une époque de transformation rapide où la technologie redessine les contours de notre environnement. «Si nous voulons tirer parti des opportunités qu’offre la révolution numérique, il est impératif que chacun d’entre nous, ici présent, et à tous les niveaux de nos institutions, s’engage pleinement dans cette démarche», a indiqué la représentante du ministère de l’Économie numérique.

S’exprimant lors de ces prises de fonction, le directeur général de l’Aninf, Alberto Wenceslas Mounguengui Moudoki, a indiqué que l’installation de ces DCSI est une étape importante pour le développement et l’amélioration de l’action de l’Aninf au service de l’État, des citoyens et de l’économie numérique. «Les DCSI, par leur expertise et leur leadership, doivent être les moteurs de cette transformation. Leur rôle ne se limite pas à la gestion quotidienne des infrastructures informatiques. Ils sont appelés à proposer des visions stratégiques, à accompagner les ministères dans l’adoption des meilleures pratiques, et à faire du numérique un véritable levier de développement pour notre pays», a déclaré le premier responsable de l’Aninf.

Il a donc invité les Directeurs centraux à «travailler en synergie avec les services centraux de l’Agence pour promouvoir l’interopérabilité des systèmes et éviter les silos informatiques qui pourraient freiner notre avancée vers une administration plus moderne et efficace».

Au nom de ses collègues, la représente des promus, Monique Ateme Owona, a dit leur engagement à pleinement contribuer à la réussite de cette transformation digitale du pays. «Ensemble, nous veillerons à ce que l’administration gabonaise tire parti des technologies émergentes afin de fournir aux citoyens et aux entreprises la qualité de service et une expérience numérique de premier plan en phase avec les avancées technologiques dans le digital», a-t-elle précisé.