Près d’une dizaine de responsables du Centre d’accueil pour enfants en difficulté sociale (CAPEDS) sis au nord de Libreville auraient récemment été suspendus par le ministère de la Santé, car soupçonnés de trafic d’enfants, entre autres. On évoque des violences et au moins une tentative de vente d’enfants à des familles désireuses.

Des pensionnaires du Centre d’accueil pour enfants en difficulté sociale (CAPEDS) et un responsable, en août 2021 (archives). © Com. gouvernementale

 

À en croire le site Medias241 qui dit relayer un communiqué du gouvernement, le 30 novembre dernier, Dr Guy Patrick Obiang Ndong a prononcé la suspension de 9 agents du Centre d’accueil pour enfants en difficulté sociale sis à Angondjé, dans la commune d’Akanda. Le ministre de la Santé et des Affaires sociales les soupçonne d’avoir versé dans le trafic d’enfants, en plus des violences dont ils sont accusés.

Il s’agit, précisent nos confrères, de l’intendant, du responsable du service de communication, des chefs des services Éducation et Action éducative, d’une technicienne de surface, d’un coursier, d’un agent du nettoyage ainsi que d’un agent en poste au service social de Basile Ondimba. Pour ce qui est des soupçons de trafic, ces responsables, qui semblaient opérer en réseau, auraient tenté de vendre des enfants à des familles désireuses «pour des sommes allant jusqu’à 3 millions de FCFA». Affaire à suivre.

 

 
GR
 

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