Alors même que ceux dont les plaintes avaient été jugées recevables perçoivent leur argent depuis le mois dernier, les retraités déboutés par le Conseil d’État et ceux n’ayant jamais initié une quelconque procédure ont manifesté ce jeudi 12 août au ministère du Budget et des Comptes publics, pour réclamer le paiement de leurs indemnités de service rendu. Seulement, Sosthène Ossoungou Ndibangoye, qui a bien voulu les recevoir dans le cadre du dialogue social, a assuré ne rien pouvoir faire pour les satisfaire pour le moment.

Les retraités et le ministre du Budget, le 12 août 2021. © Gabonreview

 

Nouvelle manifestation de retraités ce jeudi à Libreville. Plusieurs membres de l’Association nationale des retraités du Gabon (Anareg) ont en effet observé un piquet de grève au ministère du ministère du Budget et des Comptes publics avant d’être assez rapidement présentés au patron des lieux, Sosthène Ossoungou Ndibangoye, par le secrétaire général dudit ministère.

«S’ils nous ont égrainé les revendications dont nous avions déjà connaissance et sur lesquelles nous travaillons ces derniers mois, ils sont surtout venus suite à la satisfaction d’une promesse faite par le ministre concernant le règlement des condamnations issues de l’ISR. Seulement, nous leur avons répondu que nous ne pouvons rien y faire, d’autant que le ministère du Budget paie uniquement par dossiers régulièrement enregistrés», rapporte Patrice Inguila, qui indique que l’administration du Budget «se retrouve aujourd’hui avec les revendications de trois types de retraités : ceux bénéficiaires d’un arrêt du Conseil d’État condamnant l’État à payer des dommages et intérêts, ceux déboutés par le même Conseil d’État, et ceux qui ne se sont jamais plaints, mais qui estiment devoir bénéficier de ce petit geste promis par le ministre».

«Il faut relever que le piquet de grève de ce jour n’était pas un piquet de grève de guerre. Il s’agissait d’une sollicitation adressée au ministre du Budget concernant la catégorie des retraités ayant été déboutés par le Conseil d’État et celle de ceux qui ont eu confiance en l’État gabonais en ne portant pas plainte. Il était donc question de solliciter à nouveau l’intervention du ministre, qui est un homme de parole, pour voir si l’on pouvait faire quelque chose pour ces deux catégories de retraités. Il nous a réaffirmé son engament pour le paiement des rappels au cours de cette année 2021. Nous attendons donc la promulgation de la Loi de finances rectificative», a pour sa part réagi M. Mintsa, chef de file des grévistes.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. diogene dit :

    Il manque les maltraités du privé que la CNSS insulte en renvoyant aux calendes les paiements.

    Ce qui ressort de tout cela : les caisses sont vides !
    Sans compter les prédateurs nommés qui pillent les fonds de tiroir !

    Les retraités n’ont qu’à crever cela fera des économies… Voici le message.

    Que les jeunes en prennent de la graine.

  2. Belossi dit :

    Je ne comprends pas ce pays,les retraites du prive attendent quoi pour se constituer en collectif et porter plainte a l’état gabonais et a la CNSS?C’est faisable mon Dieu,pourquoi on aime souffrir sans rien faire vous êtes en droits de le faire et c’est légitime Seigneur.

  3. Akoma Mba dit :

    Voyez-vous, un pays de bougres quemandeurs qui selon le bougre en chef Monsieur Mintsa, attendent qu’Ali Baba et les pilleurs du Trésor Public veuillent bien faire un geste. Sous d’autres cieux des retraités en colère ont fait tomber des gouvernements issus des urnes. Bon sang!! QUEL PAYS DE MERDE!

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