Les habitants de la zone d’Eyamagoula, sur la route de Medouneu, à près de 200 km de Libreville, ont décidé de déserter leurs villages. La raison : les éléphants qui dévastent leurs plantations.

Les éléphants dictent leur loi dans la zone d’Eyamagoula, sur la route de Medouneu. © apanews.net

 

Les conséquences du conflit homme-éléphant ne cessent de s’amplifier au Gabon. Du fait de la dévastation de leurs plantations par les éléphants, les habitants de la zone d’Eyamagoula, sur la route de Medouneu, à près de 200 km de Libreville, sont contraints de quitter leurs villages. «Il n’y a pas de route, nous n’avons plus de plantations, l’école est fermée : il n’y a plus rien», a confié Emile, le 20 juin sur Gabon 1re.

La zone d’Eyamagoula et ses environs seront-ils pris en compte par le gouvernement ? Le ministère des Affaires étrangère et l’ONG Space for Giants ont signé, le 10 mai à Libreville, un partenariat pour limiter le conflit homme-éléphant qui a fait 12 000 victimes au Gabon entre 2016 et 2020. Cet accord prévoit notamment la mise en œuvre de la stratégie nationale de coexistence entre l’homme et l’éléphant à travers un accompagnement technique et une formation dans la construction et la gestion de clôtures électriques.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. matho dit :

    Il y a des « mapanes » a renforcer et/ou à créer ici à LBV. faut venir.Les éléphants ont la cote au pays…

  2. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Là les autorités viennent d’échouer. Voila un village avec toute la socialisation que cela implique déserté par la faute d’une absence de politique etatique de stabilisation geogaphique des populations. Même au vilage ont ne vie plus. Si c’est pas la vie chère, l’insécurité, les assassinats, les détournements de masse, le manque d’argent dans les GAB, le foncier proprietaire desormais des etrangers et bien désormais il va falloir compter avec les animaux; Pas n’importe lesquels les elephants et les pantheres. Pour ces dernières le plus cocasse c’est qu’elles regardent même par les fenetres. Gabao un pays unique je vous dis. Amen.

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