Le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi, a tenu une série de rencontres à Paris, illustrant la détermination du Gabon à renforcer ses liens économiques avec la France. Des discussions approfondies ont porté sur divers aspects, allant de la macroéconomie aux partenariats stratégiques, reflétant une vision commune de prospérité et de développement durable.

La rencontre avec le MEDEF a offert au ministre de l’Économie et des Participations, l’occasion de présenter la nouvelle politique économique et d’investissement du Gabon. © D.R.

 

Le mardi 26 mars 2024 à Paris, le ministre de l’Économie et des Participations, a été au cœur d’une série de rencontres économiques stratégiques visant à consolider les relations entre la France et le Gabon. Trois événements clés ont marqué cette journée chargée, chacun mettant en lumière un aspect différent de la coopération économique bilatérale.

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La première rencontre, avec le Directeur général du Trésor français, Bertrand Dumont, a permis d’examiner en profondeur la situation macroéconomique du Gabon, les investissements directs étrangers dans le pays, ainsi que les résultats des projets PISE et PASS financés par l’Agence française de développement (AFD). Ces discussions ont jeté les bases d’une collaboration plus étroite entre les deux pays dans la perspective du renforcement des investissements français, l’apurement de la dette bilatérale et le commerce extérieur gabonais.

En marge de cette réunion, le ministre Mays Mouissi a eu des entretiens bilatéraux avec des chefs d’entreprise français de premier plan, notamment le vice-président de la zone Afrique de Total Energies, Karim Chaouche, le vice-président services aux gouvernements du Bureau Veritas Stéphane Gaudechon, et Alexandre Gelle, le responsable des affaires publiques du groupe Ragni. Ces échanges ont mis en lumière les opportunités d’investissement et de partenariat dans des secteurs vitaux tels que l’énergie, les télécommunications et les infrastructures, soulignant l’engagement des entreprises françaises à contribuer au développement économique du Gabon.

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Enfin, la rencontre avec le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) a offert au ministre de l’Économie et des Participations, l’occasion de présenter la nouvelle politique économique et d’investissement du Gabon. Axée sur l’attractivité du pays en tant que destination d’investissement et sur la promotion d’une croissance durable et inclusive, cette politique vise à créer un environnement propice aux investissements, en mettant en avant les secteurs prioritaires et les opportunités spécifiques pour les investisseurs étrangers.

Selon le service communication du ministère de l’Economie et des Participations, au cours des différents entretiens accordés à ses interlocuteurs, Mays Mouissi a insisté sur le fait que cette période de transition au Gabon soit le moment privilégié de construire un nouveau partenariat économique transparent capable de générer des retombées économiques tangibles pour les populations gabonaises. Et ce, sur des bases saines, en faveur d’un développement économique durable et d’une croissance inclusive. «C‘est précisément à ce moment charnière que les opportunités de collaboration doivent être pleinement exploitées», a-t-il déclaré.

Ces rencontres ministérielles ont souligné la détermination du Gabon et de la France à renforcer leur partenariat économique dans un esprit de coopération et de prospérité partagée.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Une entourloupe. La France devrait donner au Congo et au Gabon la part qui leur revient dans le Groupe Total. Cette multinationale ne serait pas arrivée où elle est sans le pétrole de ces deux pays et aujourd’hui l’Angola. Le Gabon mérite également au moins 5% du groupe Eramet. La France et ses multinationales réussiront t’ils à rattraper le tire en essayant de réparer le tord fait à des pays qu’ils ont imposée des accords léonins, non sans voler sans voler le peu qui restait en déclarant des recettes minières et pétrolières en France et non là ou elle sont produites?

  2. Eternite dit :

    Humm. je suis circonspect… renforcement de la coopération militaire avec la France, renouveau économique en vu…est ce cela, notre essor vers la félicité; resserrer des liens avec le pourfendeur de notre pays?
    Vraiment le CTRI…on vous regarde, mais ce n’est pas cela les intérêts du peuple gabonais.

  3. Lavue dit :

    Le Dialogue National au cours duquel plusieurs sujets seront évoqués, pourrait être l’occasion de faire le point du développement du Gabon avec la France comme partenaire privilégié. Pourquoi doit-elle demeurée un partenaire privilégié? Cela profite à qui?
    Aujourd’hui tout le monde y compris la France diversifie les partenaires stratégiques pour assurer son développement. On doit pouvoir clairement et sans se gêner dénoncer certains accords et les renégocier pour qu’on sorte des pratiques néocoloniales et qu’on puisse se développer réellement. La France en tous cas de ce qu’elle a montré en Afrique francophone depuis les pseudo-indépendances n’est pas endroit de revendiquer une quelconque relation privilégiée avec nos pays, elle doit surtout se ressaisir car sa coopération et sa manière de faire la politique en Afrique et décriée presque partout.
    Si elle n’a pas compris que les temps ont changé tant pis pour elle. Et en ce qui nous concerne, on doit s’inspirer des pays arabes du golf et même africain comme le RWANDA pour privilégier les relations qui profitent au pays , aux générations futures et non à quelques individus valets corrompus et soutenus par l’extérieur au détriment du peuple.
    C’est cela tout le challenge du CTRI et ceux qui voudront le remplacer

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