Ouverts le 22 octobre, les travaux de la deuxième Réunion bilatérale Gabon/Guinée équatoriale pour la mise en œuvre de l’arrêt de la Cour internationale de justice du 19 mai 2025, se sont achevés le 24 octobre sur un consensus encourageant mais à consolider. L’idée : trouver une issue pacifique au conflit frontalier entre les deux pays.

Instantané de la rencontre de Libreville. © GabonReview/Capture d’écran

 

La deuxième Réunion bilatérale Gabon–Guinée équatoriale pour la mise en œuvre de l’arrêt de la Cour internationale de justice du 19 mai 2025, s’est achevée le 24 octobre à Libreville et pourrait marquer un tournant dans le règlement du différend frontalier qui oppose les deux pays. Elle s’est conclue sur un consensus encourageant mais à consolider après 72 heures de discussions intenses au cours desquelles, les délégations gabonaise et équato-guinéenne ont trouvé un terrain d’entente sur plusieurs aspects concernant l’application de l’arrêt de la Cour internationale de justice. Comme l’a souligné Dieudonné Aba’a Owono, chef de la délégation gabonaise.

Celui-ci a appelé au «sursaut des deux délégations, afin d’aboutir dans les délais les meilleurs à l’adoption d’une version consolidée de cet important accord et procéder en définitive, à sa signature au cours de la prochaine session de nos travaux». Le ministre des Affaires étrangères de Guinée équatoriale, Siméon Oyono Essono Angue, par ailleurs chef de délégation, a appelé à faire preuve de responsabilité de façon «à ce que nous parvenions à la signature d’un accord pour la mise en œuvre de l’arrêt de la Cour internationale de justice dans un esprit de paix, de fraternité et de bon voisinage». Les deux parties doivent désormais concilier attentes diplomatiques et réalités locales.

Une troisième réunion est prévue à Malabo et sera déterminante pour aboutir à la signature officielle de l’accord. Les mécanismes conjoints de suivi et d’évaluation, seront essentiels pour assurer une mise en œuvre harmonieuse des recommandations de la rencontre de Libreville. La réussite de ces étapes conditionnera non seulement la résolution du différend, mais aussi la stabilité et la coopération régionale à long terme.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. messowomekewo dit :

    Nos frères équatos qui avaient vite crié victoire doivent bien se rendre compte de la complexité du problème. Ils ont beaucoup à perdre si on s’en tient strictement à l’arrêt de la CIJ. Le plus simple pour eux serait de laisser au Gabon la souveraineté des iles et eux conserveraient les territoires terrestres qui devraient revenir au Gabon. Pourvue qu’ils ne perdent pas la tête du fait de quelques gouttes de pétrole dont on soupçonne l’existence sur les iles Mbanié…

  2. evariste dit :

    Donc quoi ?
    On récupère le bac à sable au lieu de villes développées ?

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