En chantier, avec des travaux se situant à un peu plus de 80% de réalisation, le Centre de formation et de perfectionnement professionnel de Libreville, installé dans la Zone économique spéciale de Nkok, a été victime d’un incendie dans la nuit du 6 au 7 juillet. A la clé, d’importantes pertes matérielles à déplorer et l’origine du feu encore inconnue.

Incendie du Centre de formation professionnelle de Nkok. © D.R.

 

Fruit d’un partenariat entre l’État gabonais et le groupe chinois Avic International Holding Corp, le Centre de formation et de perfectionnement professionnel de Libreville, installé dans la Zone économique spéciale de Nkok, a été victime d’un incendie dans la nuit du 6 au 7 juillet aux environs de 2h40. Selon les sapeurs-pompiers de la zone économique, intervenus sur le sinistre, le feu a été localisé dans une réserve au rez-de-chaussée de l’un des bâtiments académiques mais son origine reste à déterminer.

Sur les lieux du sinistre, Madeleine Berre, ministre en charge de la Formation professionnelle (au centre), en compagnie de son ministre délégué. Et, vue extérieure de la structure incendiée. © D.R.

Encore en chantier, avec un niveau de réalisation des travaux estimé à un plus de 80%, la structure a enregistré des pertes importantes en matériels et équipements pédagogiques. Procédant à une visite du site incendié, afin de s’imprégner de la situation, le ministre en charge de la Formation professionnelle qui était accompagné de sa déléguée, a instruit «l’Autorité Administrative de la Zone économique spéciale de Nkok, d’entreprendre toutes les démarches nécessaires auprès des autorités judiciaires, afin de déterminer l’origine cet incendie».

Construit sur une superficie de 10 hectares avec une capacité d’accueil de 1000 élèves, le Centre est doté d’une zone pédagogique composée de deux ateliers, trois bâtiments de laboratoire, un bâtiment d’enseignements, un amphithéâtre, un bâtiment administratif, un hangar pour les machines, un restaurant, une infirmerie. Lors d’une visite de chantier de Madeleine Berre et sa déléguée en mars dernier, Avic International promettait de livrer le chantier en juin 2020 d’autant plus que tous les équipements étaient déjà à Libreville. Il ne restait, pour ainsi dire, plus que l’équipe de montage. Le délai de juin 2020 n’a pas pu être tenu, sans doute du fait de la crise sanitaire du Covid-19, mais un nouveau calendrier de livraison a été fixé. Malgré l’étendue des dégâts, informe le ministère de la Formation professionnelle, «les membres du gouvernement ont tenu à faire comprendre que le calendrier de livraison sera respecté».

 
GR
 

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