Pour un retour à l’ordre constitutionnel dans les meilleurs délais, la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) exhorte les Gabonais à organiser «un dialogue républicain».

Le siège de la Commission de la CEEAC, à Libreville. © D.R.

 

S’appuyant sur le Traité de la CEEAC, la Commission de ladite Communauté a dit condamner fermement le coup d’État perpétré au Gabon, mercredi 30 août, par l’ensemble des forces de sécurité et de défense pour résoudre la crise politique issue des élections générales organisées quatre jours plus tôt. Se disant profondément préoccupée par cette situation, dans un communiqué, elle en appelle «au génie politique du peuple gabonais pour qu’il puisse, dans un dialogue républicain, prendre toutes les dispositions pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel».

«La Commission de la CEEAC continue de suivre de près la situation dans le pays en attendant la convocation imminente d’une session extraordinaire de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (Copax), en vue d’un examen approprié de la situation politique et sécuritaire en République gabonaise et de la détermination de la voie à suivre», conclut le communiqué rendu public ce jeudi 31 août.

Ali Bongo est jusqu’à lors le président en exercice de la CEEAC, une organisation qui compte 11 États membres.

 
GR
 

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