Souvent critiquée, voire dénigrée au regard de son implication dans le processus électoral, la Cour constitutionnelle organise, du 8 au 11 février, une vaste opération de sensibilisation de tous les acteurs, allant des partis politiques jusqu’aux sénateurs, députés, en passant par les forces de défense et de sécurité, les membres de la Haute autorité de la communication, les journalistes et les confessions religieuses.

La recherche des lendemains électoraux apaisés est désormais donc la chose la mieux partagée dans le pays. D’où ces séances de sensibilisation de la Cour constitutionnelle. © Gabonreview/montage

 

En prélude aux futures échéances électorales, particulièrement la prochaine élection présidentielle, la Cour constitutionnelle qui s’est souvent vue affubler du pseudonyme de «Tour de Pise» veut visiblement mettre les uns et les autres devant leurs responsabilités. Du 8 au 11 février à Libreville, à la suite des séances de sensibilisation et d’information qu’elle a déjà organisées à l’intérieur du pays, elle réitère l’opération notamment pour les membres du gouvernement, les élus nationaux et locaux, les partis politiques, et associations à caractère politique.

2023 étant une année électorale majeure au Gabon, tous les acteurs concernés s’activent à ce qu’elle débouche sur des lendemains apaisés. La Cour constitutionnelle, qui joue souvent le rôle d’arbitre et parfois de censeur au terme de l’échéance, veut donc sensibiliser sur ce processus électoral. Objectif : préparer toutes les couches de la société à mieux aborder les joutes consultatives à venir dans la sérénité, le calme, la transparence et la paix.

Les membres des associations, des partis politiques, les gendarmes, policiers, les ONG, les syndicats, les chefs de quartiers de Libreville, Owendo et Akanda, les représentants des paroisses, des temples, des mouvements religieux, des mosquées, ainsi que les journalistes de la presse privée et publique prendront part à cette initiative.

La recherche des lendemains électoraux apaisés est désormais donc la chose la mieux partagée par les acteurs politiques gabonais. Ce d’autant plus qu’il est question d’éviter des joutes électorales aux issues contestées assorties de violences et autre climat délétère dans le pays.

 
GR
 

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