Réforme entérinée à l’issue des Assises du football gabonais organisées en mai 2021 à Libreville, le nouveau championnat de football féminin s’annonce palpitant avec douze clubs retenus. En attendant l’élection de la présidente de la Ligue nationale de cette catégorie, la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) a dévoilé, le 15 novembre, la liste des équipes participantes.

Dans quelques jours, les footballeuses gabonaises vont renouer avec les pelouses. © l’Union/Sonapresse

 

Douze équipes de football prendront part au prochain championnat de football féminin. C’est ce qu’il ressort de la liste dévoilée, le 15 novembre, par la Fédération gabonaise de football (Fegafoot). Pour en arriver à ce stade, la «Task force National-Foot» de mai 2021, dédiée à la réforme, la modernisation, la pérennisation et à l’attractivité du championnat national de football de première et de deuxième division (D1 et D2), avait fait de fortes recommandations à l’exemple de la création d’une Ligue nationale de football féminin. 

C’est donc chose faite puisque depuis le 22 septembre 2022, le ministre des Sports, Franck Nguema, a annoncé la mise en place de cette nouvelle instance chargée d’organiser un championnat national de football féminin regroupant 12 clubs. 

Si les femmes pratiquent le football au Gabon depuis les années 80, il reste qu’elles ne sont pas valorisées pour autant, à l’instar de leurs collègues masculins. Les Assises ont donc tracé une nouvelle voie leur permettant de mieux pratiquer leur sport, à défaut de bénéficier des mêmes avantages que les hommes.

Missile FC, AO CMS, Bouenguidi Sports, Oyem AC, Union sportive d’Oyem, Union sportive de Bitam, Centre sportif de Mbendjé, Moanda FC, Dikaki, Atlético Akanda, Mwinda et Aigles Bélinga composent la première cuvée des équipes devant effectuer cette grande rentrée du football féminin après la réforme.

Quelque peu marginalisé, le football féminin va donc pouvoir désormais regarder son pendant masculin les yeux dans les yeux. La création de la LNFF entrant en droite ligne de la promotion du sport féminin souhaitée par les plus hautes autorités. «La LNFF bénéficiera de l’accompagnement multiforme de l’État pendant sa phase pilote de 3 à 5 ans», laissait entendre le chef de département des Sports.

À noter cependant que ce championnat étant encore amateur, il implique que les filles ne seront pas payées. Toutefois, les dépenses inhérentes aux déplacements, au logement et à l’alimentation seront prises en charge par l’État.

 
GR
 

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