Le secteur de l’eau et de l’électricité a enregistré une meilleure performance sur les trois premiers mois de 2022. La production totale d’électricité a progressé, selon la Note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie, de 2,3% tandis que celle de l’eau s’est relevée de 3,9%. 

Légère hausse de la production d’eau et de l’électricité au premier trimestre 2022. © D.R.

 

La Note de conjoncture sectorielle de la direction générale de l’Économie et de la politique fiscale du ministère de l’Économie et de la Relance relative aux trois premiers mois de l’année 2022 indique que le secteur de l’eau et de l’électricité a marqué une hausse en termes de production au premier trimestre. Qu’il s’agisse d’eau ou de l’électricité, les chiffres sont à la hausse à mars 2022.

Concernant la production d’électricité, après trois mois d’activité en 2022, la production totale a progressé de 2,3% à 627,3 Gigawattheure (GWh). Ce raffermissement, souligne le document, est consécutif à la hausse de la production de la Société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG) (+2,7%) alors que les achats auprès de la Société de Patrimoine ont légèrement augmenté de 0,5% en glissement annuel.

Pour leur part, indique la Note, les ventes hors cession ont régressé de 1% sur la période d’analyse. Elles sont plombées par les mauvaises performances de la facturation, notamment au niveau de la basse tension (-1,6%). Toutefois, le chiffre d’affaires a légèrement augmenté de 0,4% à 43,6 milliards de francs CFA, porté par le relèvement des prix moyens.

Quant à la production d’eau potable, le ministère de l’Économie indique qu’elle s’est relevée de 3,9% au terme du premier trimestre 2022 pour se situer à 30,6 millions de m³. «Cette évolution est justifiée par la mise en service de la station CIM Gabon II, d’une capacité de 36 000 m3 d’eau/jour», précise le document, qui rappelle par ailleurs que sur le plan commercial, on note une hausse des ventes de 10,5% liée aux nouvelles stratégies mises en place, dès janvier 2022, dans le cadre du rattrapage de facturation des compteurs non pris en compte dans le relèvement. Le chiffre d’affaires a, quant à lui, progressé de 10% à 6 milliards francs CFA sur la période d’analyse.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. MATAPALE Jacques dit :

    Cela n’engage que celui qui y croit a ces chiffres…pure politique…aucun changement dans les robinets….un pays a la ramasse…pourtant si riche mais pas en dirigeants….des incompétents de compétition dans le nombrilisme

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