Le ministre des Mines a récemment reçu les responsables de l’entreprise Havilah Consolidated Ressources. Cette entreprise de droit gabonais basée en Afrique du Sud souhaite relancer le projet de la mine de fer de Milingui, dans la province de la Nyanga. L’accord-cadre portant sur ce projet avait été signé entre l’État gabonais et la société Havilah le 2 février 2018.

Les discussions ont été relancées pour la mise en activité de la mine de Milingui. (illustration). © D.R.

«J’ai eu des rencontres très fructueuses pour le secteur minier national avec les responsables de trois entreprises, Havilah, CICMHZ et l’australienne APOLLOGroup», a informé le 16 avril le ministre des Mines, Elvis Ossindji. Pour ce qui concerne Havilah Consolidated Ressources, une entreprise de droit gabonais dont la maison mère est basée en Afrique du Sud, a-t-il ajouté, «elle a manifesté son intérêt pour la reprise des activités de la mine de fer de Milingui dans la province de la Nyanga dont l’accord cadre avait été signé en 2018 avec l’État gabonais».

Le lancement du projet de fer de Milingui, indiquait le gouvernement en février 2018, entre dans  le cadre de la relance de l’économie gabonaise via la diversification de ses ressources, grâce au secteur minier basé essentiellement sur l’exploitation du manganèse et de l’or. Situé près de Tchibanga, dans la province de la Nyanga, ce gisement est le 2e grand gisement de fer du Gabon après celui de Belinga. Il représente «des réserves de l’ordre de 135 millions de tonnes, dont 18 millions de tonnes de DSO, minerai de fer de haute teneur (>50% de Fe)».

Lors de la signature de l’accord-cadre, l’entrée en production de cette mine était prévue pour 2020, avec un investissement total estimé à 1 milliard de dollars soit près de 600 milliards de francs CFA. A l’époque, ce financement devait être assuré par l’African Minerals Exploration and Development (AMED), un fonds d’investissement ayant déjà financé plusieurs projets miniers en Afrique sub-saharienne.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. ACTU dit :

    Cette société n’est pas de droit Gabonais mais bien Sud-Africaine basée à Johannesburg a sa tête on trouve un Chinois du nom de Baojin Zhao et d’un Camerounais du nom de Gabriel Kamga.

    le plus mystérieux dans tout cela c’est qu’il apparait que cette société aurait eu gracieusement ses licences pour l’exploitation des pierres précieuses a Lastourville (Ogoue-LoLo) sans payer un seul sou.
    Comment le ministre des Mines explique -t-il cela ? et l’exploitation commencerait mi-Mai 2022 ?

    Que le ministre des Mines viennent nous donner des explications.

  2. Malho dit :

    il faut que les esprits de la Nyanga fassent disparaître ce gisement pour qu’il ne soit pas exploité tant que les vampires du pdg et leur légion étrangère sont aux manettes de l’état. Un pays sérieux ne peut pas avoir pour projet, l’exploitation de toutes ses ressources minières pour soit disant impulser le développement. Depuis 62 ans que le Gabon est indépendant, on a pas vu des investissements structurants faisant de ce dernier , un pays développé. Bien au contraire,l’argent du pétrole, du manganèse, du bois, de l’or,de l’uranium(comuf) n’a pas et ne sert pas au développement du pays. Ce dernier a été dilapidé dans des projets inutiles et le pays se retrouve avec 62 ans de retard de plus par rapport à d’autres pays africains présentant le même potentiel minier. Ce pays doit voir arriver à sa tête des patriotes gabonais qui insuffleront des idées novatrices car comme avec on le dit, avec le pdg, le disque est raillé.

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