La 3e édition du Concours national des talents numériques (CNTN) a été lancée le 22 avril à Libreville. Organisé par l’Agence Blanc cristal en collaboration avec des partenaires comme le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et Airtel Gabon, il se déroulera jusqu’au 12 juin sous le thème «Comment le numérique pourrait-il réduire la violence et le harcèlement en milieu scolaire».

Les organisateurs du CNTN. © Gabonreview

 

«Comment le numérique pourrait-il réduire la violence et le harcèlement milieu scolaire ?». C’est le thème de la 3e édition du Concours national des talents numériques (CNTN). Ce concours qui se déroule du 20 avril au 12 juin avec à la clé, la finale prévue pour le 16 juin, est organisé par l’Agence Blanc cristal, en collaboration avec des partenaires comme le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et Airtel Gabon. Il a officiellement été lancé ce 22 avril par la CEO de Blanc Cristal, Virginie Mounanga.

«Depuis 2020, et ce en pleine crise Covid, au travers de notre programme des Classes Culturelles Numériques du Gabon, nous avons lancé ce concours dans la vision de réinventer de nouvelles méthodes d’apprentissage», a-t-elle expliqué. En 2021, des établissements publics et privés ont été sillonnés et ont permis de déceler des talents chez les jeunes et particulièrement chez ceux en situation de handicap.

Pour cette nouvelle édition le choix du thème a-t-elle indiqué, s’explique par le constat selon lequel, depuis plusieurs années les établissements gabonais sont devenus des scènes de violences. Entre dégradation des locaux, racket, vols, coups et blessures, menaces de mort, agressions sexuelles, meurtres commis par des apprenants sur leurs pairs,  menaces et violences multiformes sur Internet, partage de vidéos diffusant des scènes d’une extrême violence, les écoles ne sont plus des abris sûrs.

Ce concours qui se tient sur l’ensemble du territoire national, a-t-elle dit, invite les jeunes «à proposer des solutions innovantes et transformatrices capables de sensibiliser autour de cette thématique».

Les élèves acteurs du changement

Des élèves de l’Eneda et photo de famille. © Gabonreview

Pour Virginie Mounanga, les solutions proposées par les participants joueront un rôle primordial pour la lutte contre ces fléaux en milieu scolaire. «A l’heure de la révolution digitale, il n’y a qu’ensemble que nous réussirons à mieux éduquer notre jeunesse, et c’est pourquoi nous continuons à faire appel aux entreprises citoyennes de notre pays à intégrer l’éducation numérique dans leur stratégie de responsabilité sociale et nous accompagner dans cet effort constant d’appropriation des outils informatiques et réduire ainsi la fracture numérique dans les zones rurales», a-t-elle commenté.

Les participants suivront des sessions en ligne dont les contenus liés à la thématique seront publiés sur la chaîne YouTube de l’Agence. Airtel leur permettra d’accéder gratuitement aux webinaires organisés pour leur formation. Cette 3e édition a été lancée à l’École nationale pour enfants déficients auditifs (Eneda) afin d’impliquer une fois de plus, les enfants vivant avec un handicap. «Il n’y a qu’ensemble que nous démontrerons qu’un jeune enfant en situation de handicap est capable d’acquérir des compétences exceptionnelles dans le secteur digital, d’en faire un métier, de sortir de la précarité et contribuer ainsi à la réduction du chômage pour cette frange de la population», a estimé Virginie Mounanga

 
GR
 

2 Commentaires

  1. NGOMAH dit :

    On démocratise d’abord la numérisation de l’école et on fait les concours après si ça un sens.

  2. ada dit :

     »«Comment le numérique pourrait-il réduire la violence et le harcèlement en milieu scolaire». » J’ai une question le numérique est quasiment dans toutes les écoles en Europe et aux USA, cela a-t-il réduit la vaillance dans ces écoles là bas? et quand je parle de violence elle n’est pas que physique elle aussi morale. Et c’est au Gabon où vous voulez faire croire que le numérique va réduire la violence. La violence n’est pas une affaire d’outil mais d’éducation nos lycées dans les années 70, 80 et peu 90 sortaient des élèves bien éduqués mais malheureusement ces enfants quand ils partaient en Europe ou aux USA par complexe ou ambition, oubliaient ce qu’on leur avait appris pour accepter ce que le blanc disait. Et tous les enfant tocards des riches qui recevaient les meilleurs bourses ramassaient toutes les saletés de ces pays pour les ramener ici et comme se sont eux qui ont remplacé leurs parents dans les postes clés du pays le niveau scolaire a baissé au Gabon. Donc cherchons d’abord les vrais causes et trouvons les vrais solutions ne copions pas bêtement les autres

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