Gabon : L’association Mon destin en main se mue en parti politique

L’association Mon destin en main (MDM) a annoncé sa mutation en parti politique, le 23 janvier à Libreville. Une métamorphose motivée par l’appel des populations.

Des membres du bureau de MDM avec Fernand Angoué Obame au centre, le 23 janvier 2021 à Libreville. © Gabonreview

Après cinq ans dans la vie associative, Mon destin en main (MDM) a décidé de se muer en parti politique. A l’occasion de la première sortie officielle du nouveau parti politique, le 23 janvier à Libreville, son secrétaire exécutif est revenu sur les raisons de cette mutation.

«Au regard de notre proximité avec nos population, ces dernières ont sollicité d’une voix, comme un seul homme, que l’association MDM porte leurs ambitions aux élections locales de 2018 dans la commune d’Oyem. Ce qui fut fait et cela a produit des résultats avec cinq conseillers municipaux (…) A cet élan, les mêmes populations(…) constatant la présence sans relâche sur le terrain des solutions à leurs préoccupations, ont cette fois-ci demandé à l’association de se muer en parti politique. Et nous voici», a expliqué Fernand Angoué Obame.

Investie d’une nouvelle mission, l’ancienne association nourrit de belles ambitions. MDM s’est engagé à participer à la consolidation de l’Etat à travers les valeurs républicaines, veiller à la bonne gestion de la politique nationale de l’emploi dans l’équité, assurer la cohésion sociale des populations, intégrer la jeunesse aux valeurs de l’apprentissage dans la formation des métiers, œuvrer pour l’amélioration des soins de santé des populations, établir une corrélation entre les classes sociales pour un meilleur vivre-ensemble, etc.

A l’heure actuelle, le parti ne s’est pas encore positionné dans un bord politique. L’appartenance à la majorité ou à l’opposition se décidera lors du conseil politique du parti, prévu dans quelques jours. Fernand Angoué Obame a cependant rassuré que MDM est déjà bien implanté dans le pays, tout comme il est également représenté hors des frontières nationales, à l’instar du Sénégal et de la France.