Gabon : Le CND débute sa première session ordinaire 2022

La première session ordinaire du Conseil national de la démocratie (CND) a démarré le 9 mars en présence du gotha politico-administratif du pays. Ouvrant les travaux, Séraphin Ndaot a appelé le gouvernement à cultiver le dialogue social avant de revenir sur propositions pour de meilleures conditions électorales dans le pays.

Une semaine avant, Séraphin Ndaot a annoncé au chef du gouvernement l’ouverture des travaux de cette première session. © D.R.

Le 9 mars à Libreville, Séraphin Ndaot a ouvert les travaux de la première session ordinaire de l’année 2022 du Conseil national de la démocratie (CND), institution dont il est le président. En présence du gotha politico-administratif du pays dont le chef du gouvernement, Séraphin Ndaot a d’abord souligné la nécessité de promouvoir les valeurs de vivre-ensemble. «J’exhorte et encourage le gouvernement à cultiver le dialogue social permanent afin d’adapter les stratégies publiques aux réalités sociales pour que le Plan d’accélération et de la transformation puisse atteindre les objectifs fixés dans les meilleurs délais», a-t-il déclaré.

Pendant une dizaine de jours, les partis membres du CND examineront plusieurs points inscrits à l’ordre du jour des travaux mais à un an de la présidentielle, Séraphin Ndaot est revenu sur certaines recommandations faites par le CND lors de la précédente session, pour la consolidation du processus démocratique au Gabon, autant que la décrispation du climat politique altéré. Le CND, a rappelé son président, avait recommandé de rendre la liste électorale accessible à tous et disponible selon les nouveaux canaux de communication ; d’arrêter à un mois la durée de la campagne électorale pour toutes les élections politiques au Gabon.

Le CND qui compte désormais 76 partis politiques, avait également recommandé d’intégrer dans la loi électorale, les principes de la transmission simultanée par voie numérique des procès-verbaux et de faire le dépouillement des bureaux de vote au Centre gabonais des élections (CGE) et au Conseil national de la démocratie (CND). Mais aussi, a indiqué Séraphin Ndaot, intégrer dans la loi électorale, la prise en compte des personnes à mobilité réduite.