Face à la crise touchant depuis plusieurs années l’Institut africain d’informatique (IAI), le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) ambitionne de redonner à cet outil d’intégration régionale ses lettres de noblesse. Ce, à travers la restauration des infrastructures, la révision de l’offre de formation et un appui financier nécessaire pour le bon fonctionnement de cette école. L’annonce a été faite ce jeudi 29 février par le ministre de l’Économie numérique, le général Bonjean Frédérik Mbaza, au cours d’une visite sur le site. 

Le général Bonjean Frédérik Mbaza et sa délégation sur le site de l’IAI, le 29 février 2024. © GabonReview

 

À la suite des entretiens entamés avec les responsables des entités placées sous sa tutelle, le ministre de l’Économie numérique, le général Bonjean Frédérik Mbaza, est allé ce jeudi 29 février toucher du doigt les conditions de fonctionnement de l’Institut africain d’informatique (IAI). Une visite qui avait pour objectif d’apporter des solutions à la crise que traverse cet établissement panafricain par lequel sont passés plusieurs cadres du pays et de la sous-région. 

«J’ai décidé ce jour d’aller toucher du doigt les conditions de transmission de la connaissance aux apprenants de l’IAI. Il ressort qu’après un demi-siècle de fonctionnement, l’institut a besoin réellement de restauration de ses infrastructures, de restauration de l’offre de formation ainsi que d’un appui financier nécessaire à l’arrimage avec la nouvelle donne. Il faut donner ses lettres de noblesse à l’IAI», a déclaré le général Bonjean Frédérik Mbaza. 

Quelques moments de la visite. © GabonReview

Selon le membre du gouvernement, ce processus de restauration de l’IAI a commencé avec cette visite guidée. Au cours de celle-ci, le général Bonjean Frédérik Mbaza s’est entretenu avec l’ensemble du corps académique et le directoire de cet établissement supérieur. «Je vais transmettre à qui de droit et il va décider», a-t-il indiqué. 

Créé en 1971, IAI est une organisation internationale de onze pays signataires souffrant de la vétusté de ses bâtiments. Aujourd’hui, sept nationalités sont présentes avec 95 étudiants. Compte tenu de la qualité de l’infrastructure, le concours d’entrée n’a pas été organisé cette année. «Actuellement, la capacité d’accueil de l’IAI est de 155 étudiants. Mais l’infrastructure restaurée, la capacité normale est de 550 étudiants», a précisé Jean Pierre Bingoh Bi Ossouma, coordinateur de l’IAI. Pour rappel, en janvier dernier, le CTRI avait octroyé la somme de 400 millions de FCFA pour apaiser le climat social et assurer le fonctionnement de cette école. 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Le Turbo du Gabon dit :

    Et surtout trouver et intégrer au sein du personnel de l’I.A.I des formateurs spécialisés dans l’anglais des affaires et ayant une bonne maÎtrise de l’anglais informatique, car comme dans l’Union Européenne tous les pays membres offrent des cours de langues gratuits aussi bien à leur Administration Publique qu’aux entreprises et écoles au moyen d’un Fonds Commun appelé FUNDAE. Le Turbo du Gabon sait comment ce système fonctionne car il fait partie de ces formateurs chevronnés de l’Union Européenne.
    Il avait offert ses services au Gouvernement déchu pour former les militaires gabonais qui vont en Missions de Paix en Afrique, tel que le font les dénommés École de Guerre des Forces Armées de l’Union Européenne. Copier ce que font les autres ne coûte rien. Qui n’a jamais copié à l’école?

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