Les responsables du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) étaient en conclave le 29 juin à Libreville. Il était question d’échanger sur le processus d’autoévaluation en République gabonaise et de présenter les nouveaux outils pour le travail d’évaluation parmi lesquels le questionnaire d’auto-évaluation pays soumis aux acteurs du processus.

Dr Ousmane Diallo posant avec sa délégation et les représentants du MAEP Gabon. © Facebook/MAEP.Ga/

 

Organisme partenaire de l’Union africaine, le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) permet d’évaluer et de réviser systématiquement la gouvernance au niveau des chefs d’État afin de promouvoir la stabilité politique, l’intégration économique accélérée au niveau sous régional et continental, la croissance économique et le développement durable.

Dans ce cadre, une délégation du MAEP Continental, conduite par Ousman Diallo, membre du panel des «Éminentes personnalités» de cette entité en charge du Gabon, a échangé le 29 juin avec les conseillers du Conseil national de gouvernance et du Secrétariat permanent du MAEP Gabon.

S’il a été question de présenter les civilités aux autorités gabonaises, notamment au président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, les membres de cette organisation ont également planché sur le processus d’autoévaluation au Gabon. Le Gabon poursuit en effet sa marche vers la promotion et la recherche de la bonne gouvernance. Ainsi, les acteurs chargés de la mise en œuvre du MAEP au Gabon ont mené cette rencontre de sensibilisation visant la relance de la production du rapport national d’auto-évaluation.

Dans les mois à venir, le Conseil national de gouvernance et le Secrétariat permanent vont disposer d’atouts et des outils nécessaires pour mener à bien le processus d’auto-évaluation dans le pays. Ceci, d’autant que le Gabon pourrait présenter en février 2023 son premier rapport après 20 ans d’adhésion volontaire à ce processus.

Dr Ousmane Diallo fait comprendre qu’«il y aura dans les semaines à venir plusieurs formations pour mieux maitriser les outils d’investigations du MAEP, à savoir le questionnaire et l’ensemble des autres outils d’investigations». «À la suite de cela, la commission nationale et le secrétariat permanent vont procéder au recrutement des bureaux d’études qui vont aider à la préparation de l’élaboration du rapport national de l’auto-évaluation par l’administration du questionnaire à l’ensemble des acteurs du Gabon aussi bien dans la capitale qu’à l’intérieur du pays», a-t-il ajouté.

Avant cet atelier, Ousmane Diallo a rencontré Faustin Boukoubi. «Nous avons porté à l’attention de l’honorable député, président de l’Assemblée nationale un message d’information, de sensibilisation sur les mécanismes étant donné que le Gabon s’est dit maintenant prêt à entamer le processus qui devrait le conduire pour l’évaluation par les pairs de la République du Gabon. L’Assemblée nationale est un acteur clé dans le processus tout comme les autres acteurs étatiques, de la société civile et les acteurs du secteur privé», a-t-il dit.

Le Gabon est membre du MAEP depuis sa création en 2003.

 
GR
 

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