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En attendant que Paul-Marie Gondjout et ses compagnons de l’Union nationale initiale (Uni) apportent des clarifications sur leur positionnement au sein de l’Union nationale (UN), les élus de la Coordination communale de Moanda déclarent leur soutien aux dissidents. Ils l’ont fait savoir le 26 juillet à travers une motion, accentuant un peu plus le schisme du parti.

Malgré la demande d’explication, les élus UN de la Commune de Moanda apportent leur soutien à Paul-Marie Gondjout. © D.R.

 

Les élus de la Commune de Moanda pour Union nationale (UN) ont apporté leur soutien, le 26 juillet, aux membres de l’aile dissidente de cette formation de l’opposition dirigée par Paul-Marie Gondjout.

Alors qu’il avait pris l’engagement de promouvoir le rayonnement de l’UN, après sa défaite à la présidence du parti face à Paulette Missambo en novembre 2021, l’ancien Secrétaire exécutif adjoint de l’UN, Paul-Marie Gondjout, a décidé, avec quelques élus du parti, de se séparer de ses anciens compagnons.

Le 22 juillet, ils ont créé la scission de l’UN en créant une aile baptisée Union nationale initiale. Une démarche visant, selon eux, à «s’opposer à des errements qui mettraient en danger l’esprit et la cohésion du parti de l’Union nationale». Le 26 juillet, Ils ont reçu le soutien de 8 élus de la coordination communale de Moanda, le fief de Zacharie Myboto, le beau-père de Paul-Marie Gondjout.

Ces élus estiment que «vu l’importance du sujet qui concerne tous ceux qui prônent l’alternance et le développement», eux, «élus de l’Union nationale de la commune de Moanda», apportent leur soutien à Monsieur Paul Marie Gondjout, qui a conduit la liste concurrente lors du congrès extraordinaire tenu à Libreville, le 13 novembre 2021, «de diriger la nouvelle entité (Union nationale initiale) en qualité de président».

Il est désormais clair que cette ligne de fracture dessinée par Paul-Marie Gondjout conduira à un schisme du parti, ou plus précisément à l’effacement de cette aile du parti. C’est d’ailleurs la vocation de toute aile : prendre le large. L’Union nationale initiale aura-t-elle le destin de feuilles mortes, comme beaucoup d’ailes dissidentes de plusieurs partis politiques ? Seul l’avenir le dira.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Gael Nguimbi dit :

    Moanda la ville sœur de Mounana fief du beau-père du dissident, comme s’est surprenant. J’avoue que le contraire ne m’aurait pas étonné et que le caïman de Mounana n’a jamais voulu de la démocratie dans ce parti. Bref c’est leur pétard

  2. Gayo dit :

    Myboto, sa famille et ce fils de Gondjout son des soruciers. Quand on parle de boulanger ce sont tout ceux-là. Quand respecte le jeu démocratique et qu’on a été dans dans une élection pour diriger un parti, en homme discipliné et respectant le choix souverain des gabonais de son parti on se range derrière ceux qui ont remporté l’élection et on attend tranquillement la prochaine élection. On ne s’abotte pas l’action du vainqueur et le parti. Errements ou pas, vous n’avez pas la science infuse, en militant discipliné vous respectez les choix et décisions du bureau qui a été élu, vous n’avez pas été battu à Platte couture pour que ca soit la vision du perdant qui s’impose dans le parti. C’est la même sorcellerie que les précédents battus comme Mike Jocktane qui veulent etre chefs ici et maintenant et par tous les moyens.

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