Le Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec), section de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) ont suspendu leurs activités, le 18 janvier. Ils exigent le paiement de 18% de la dette que leur doit l’Enseignement supérieur.

Les enseignants chercheurs de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) ont suspendu leurs activités, le 18 janvier 2021, face aux promesses non-tenues du gouvernement. © D.R.

 

Après avoir suspendu leur grève, en novembre dernier, à la suite des engagements pris par le gouvernement, mais non respectés, les enseignants membres du Snec, section de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) ont entamé un nouveau débrayage, le 18 janvier 2020. Ils demandent à la tutelle de payer, au préalable, 18% de la dette liée aux paiements des vacations et aux heures supplémentaires, avant la reprise des cours.

«Le Secrétaire général du ministère était à Franceville, il y’a quelque temps. Il nous a fait comprendre qu’au plus tard le 15 novembre une partie des vacations allaient être payée», a expliqué le président du Snec -USTM, Florent Nguema Ndong. Il rappelle que la dette globale s’est accumulée sur 5 ans (2016, 2017, 2018, 2019, 2020). «Il était question de payer 18%.  Malheureusement, depuis le mois de novembre, elle a été  payée au compte-gouttes», a-t-il fait savoir, relayé par l’Agence gabonaise de presse (AGP).

Si le recteur de l’université, Pr Crépin Ella Missang, évoque une question de procédure et affirme que le paiement se fait de manière progressive, Florent Nguema Ndong estime qu’ils ont l’impression que cela se fait comme un tirage au sort. «On choisit deux à trois personnes qu’on paie par semaine», a-t-il dit, avant de souligner qu’ils considèrent cela comme du mépris. «C’est pourquoi, nous avons décidé de continuer notre mouvement de grève jusqu’à ce que l’intégralité des 18% soit payée à tous les bénéficiaires», a-t-il déclaré.

Le Pr Crépin Ella Missang rassure et indique que les services financiers de l’USTM et l’agent comptable ont validé tous les engagements de paiement pris en novembre dernier et que le paiement a commencé en mi-décembre pour certains enseignants. Il fait noter que «toutes les administrations ont un compte unique au niveau du Trésor central». «Nous n’avons plus, comme à l’époque un compte de l’université qui permettait une certaine célérité dans le paiement de tout ce qui est dû à nos prestataires et aux enseignants», a expliqué le recteur.

«S’il y a encore certains enseignants, dont moi-même, qui n’ont pas encore perçu leurs heures supplémentaires et les vacations, c’est parce que leur journée comptable n’a pas été encore prise en compte au niveau de la centrale. Notre souhait est que ce paiement se fasse le plus tôt afin que les cours reprennent, car nous avons déjà accusé un grand retard au sein de l’Ustm», a-t-il précisé.

 
GR
 

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