Entre bilan de l’année écoulée et fixation d’un nouveau cap pour l’année 2021 qui commence, le Syndicat des enseignants contractuels de l’État gabonais (Seceg) n’a pas omis de réclamer à son partenaire le règlement de la totalité de ses droits, dont le paiement des cartes de séjour et diverses primes dues.

Des membres du bureau du Seceg, dont Omar Faye (au milieu), le 2 janvier 2021, à Libreville. © Capture d’écran/Gabon 24

 

Pour Omar Faye et ses compagnons du Syndicat des enseignants contractuels de l’Etat gabonais, la rentrée syndicale du samedi 2 janvier dernier à Libreville visait avant tout à faire le bilan de l’année 2020, de mesurer le chemin parcouru, identifier les acquis et les insuffisances et se projeter vers l’avenir. Organisée sous le thème «Résilience citoyenne et solidarité syndicale», le secrétaire général du Seceg ne nie pas que cette rentrée syndicale leur a également permis de faire le point de leur situation salariale, donc de demander des comptes à leur principal partenaire : l’Etat gabonais, par l’entremise du ministère de l’Éducation nationale.

Au nombre des réclamations faites par l’organisation syndicale figurent la bonification salariale promise par les autorités gabonaises ainsi que la régularisation de la situation administrative de plusieurs enseignants expatriés exerçant aussi bien à Libreville qu’à l’intérieur du pays dans l’enseignement général et technique. Au sein du Seceg, beaucoup réclament également le paiement des rappels de leurs salaires et le paiement des services rendus à l’État gabonais.

Omar Faye ne manque pas de rappeler à l’État gabonais son engagement à permettre aux enseignants contractuels de disposer d’une carte de séjour valide, y compris pour les enseignants à la retraite et leurs différents ayants droit.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Jacouille dit :

    Ce sont les plus honnêtes d entre eux qui subissent ce triste sort. Les autres intègrent les réseaux mafieux pour obtenir le passeport Gabonais et tous les avantages qui vont avec….Ils prennent du galon dans l administration et finissent par prendre en otage notre système éducatif . Cours de vacances, préparer Bac, prepa BEPC ….etc , création d établissements privés au détriment du public …etc

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