Depuis le lancement des activités du laboratoire de procréation médicalement assistée (PMA) du Centre hospitalier universitaire (CHU) Fondation mère-enfant Jeanne-Ebori, le 28 février, 3 femmes sur 10 ont pu avoir une grossesse. Soit, un taux de réussite estimée à 30% comme prévu au départ.

Depuis le lancement de la PMA à Jeanne Ebori, on évoque un taux de réussite de 30%. © D.R.

 

Le 28 février, le service de procréation médicalement assistée (PMA) du Centre hospitalier universitaire mère-enfant Jeanne Ebori (CHUMEJE) a procédant à sa première fécondation in vitro (FIV). Si les résultats étaient vivement attendus pour motiver un peu plus les couples coincés par l’infertilité, le Pr Jean François Meye, coordonnateur du projet de la PMA, a évoqué un taux de réussite de 30%.

«Notre laboratoire est efficace au vu des premiers résultats enregistrés», s’est-il réjoui. «On peut se réjouir d’avoir 3 grossesses sur 10 surtout dans ce contexte difficile», s’est félicité le Pr Meye dans les colonnes du journal L’Union. Ce taux dé réussite avait déjà été évoqué par le Dr Orpheelia Makoyo Komba, chef de service PMA qui indiquait que les taux de réussite des FIV sont généralement de l’ordre de 30%. «C’est-à-dire que sur 10 patientes, on va avoir 3 qui vont tomber enceinte. Mais c’est un taux aléatoire», expliquait-elle précisant que plusieurs paramètres impactent la capacité à tomber enceinte. Entre autres, les conditions physiologiques des patientes. Au Gabon, a précisé le Pr Meye, «la principale cause d’infertilité est liée à des trompes bouchées après une infection génitale». Selon lui, «80% des femmes sont concernées par ce problème. Les causes biologiques sont assez marginales».

 

 
GR
 

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