Le cabinet Mercer a publié récemment, son classement 2022 des villes africaines les plus chères pour les expatriés. Libreville est 2e du classement, soit trois places de plus qu’en 2020 où elle était 5e. Faut-il s’en inquiéter ? 

Le coût de la vie a atteint des proportions inquiétantes à Libreville, classé 2e ville africaine la plus chère d’Afrique en 2022. © Capture d’écran/ quotatrip.com

 

La cherté de la vie a atteint des proportions inquiétantes dans la capitale gabonaise. Selon le cabinet Mercer, elle est la deuxième ville la plus chère d’Afrique pour les expatriés sur un total de 44 villes africaines classées en 2022. Une position d’autant plus inquiétante que la capitale gabonaise occupait la 3e place africaine dans le classement de 2021 et la 5e place en 2020.

En 2022, Libreville arrive juste derrière Bangui en République, 1re ville la plus chère d’Afrique. Victoria, capitale des Seychelles, complète le podium des villes les plus chères d’Afrique pour les expatriés. Mercer est le plus grand cabinet de conseil en ressources humaines au monde. Pour réaliser son classement, le cabinet s’est basé sur des données recueillies en mars 2022.

Les efforts du gouvernement insuffisants ? 

Notamment, dans le contexte d’une inflation mondiale causée, entre autres, par la crise en Ukraine et la Covid-19, et qui ont fait bondir les cours des produits de base sur le marché international. Ce qui s’est traduit par une hausse du coût de la vie et des logements dans plusieurs pays africains. Cela prouve à suffisance qu’au Gabon, le gouvernement a encore du chemin à faire dans son combat contre la vie chère. 

En effet, le gouvernement a décidé de maintenir la subvention à un certain nombre de prix de denrées de première nécessité, ainsi que sur les produits pétroliers et transport en commun. En plus d’avoir mis en place une stratégie pour que le pays soit moins dépendant des importations. Or, le rapport de Mercer prend en compte des critères tels que le coût du logement, du transport, de l’alimentation, de l’habillement, des articles ménagers et le divertissement dans les villes étudiées.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Dante dit :

    L’émergence du Commonwealth vaudou. Un peuple bercé dans le vin = maboulisme total. Bientôt il faudra payer l’air qu’on respire…

  2. Gayo dit :

    L’échec et la médiocrité d’Ali Bongo et ses gouvernement dans la crise du logement dans lequel le Gabon est embourbé est l’une des principales cause. Le coup du logement est souvent le principal moteur de l’augmentation du coup de la vie. 5000 logement par an ne faisait parti que des mensonges de ce démagogue d’Ali Bongo, il y’a eu plus de milliards jetés dans l’eau que des réalisations et personnes pour donner des comptes. Gabonais votre souffrance ne va pas cesser d’augmenter aussi longtemps que vous suivez comme des moutons les responsable du naufrage de votre pays pour un morceau de mbémbè lé bèrè.

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