Sortie de la 44e Conférence ministérielle de la Francophonie tenue la semaine écoulée à Yaoundé, la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, est depuis le 6 novembre dans la capitale gabonaise. S’il est question de s’entretenir avec les nouvelles autorités gabonaises en tête desquelles le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, elle s’est rendue également auprès de l’ex-chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, spécifiquement pour s’enquérir de son état de santé. 

Ali Bongo et Louise Mushikiwabo, le 6 novembre 2023 à Libreville. © Capture d’écran/Gabonreview

 

De retour de la capitale camerounaise où s’est tenue, du 4 au 5 novembre, la 44e Conférence ministérielle de la Francophonie, sur le thème «Bonne gouvernance, gage de stabilité pour les populations francophones», et où les États et gouvernements membres de l’OIF ont pris des mesures décisives pour renforcer la gouvernance, la démocratie et la prospérité dans l’espace francophone, la Secrétaire générale (SG) de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, a s’est rendue à Libreville. Le 6 novembre, elle a été reçue par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, avec qui elle a échangé sur l’évolution de la situation politique au Gabon après le coup d’État du 30 août 2023. 

Si telle est la principale raison de ce nouveau séjour en terre gabonaise, la responsable de l’OIF s’est rendue auprès du président déchu, Ali Bongo Ondimba. Mandatée par les chefs d’État et de gouvernement des pays membres de cette institution, la Secrétaire générale avait également pour mission de rencontre l’ex-chef de l’État. «Je suis à Libreville dans le cadre du travail», a fait savoir la SG.

«Je suis venue voir le président de la Transition. Nous avons échangé sur la conduite de la Transition. J’ai un mandat de mon organisation, l’Organisation internationale de la Francophonie, de m’approcher des autorités nouvelles et d’échanger avec elles. Et j’ai voulu venir voir l’ancien président aussi qui est une personne que je connais depuis très longtemps», a informé Louise Mushikiwabo, ajoutant qu’elle voulait surtout s’enquérir de sa santé. 

Alors que de nombreuses rumeurs laissent entendre que l’ancien président se trouve depuis quelque temps à l’étranger, spécifiquement au Maroc, la visite de la patronne de l’OIF lève les équivoques. Ali Bongo est bel et bien au Gabon.

Depuis sa chute, il a d’ailleurs déjà reçu le facilitateur de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), Faustin Archange Touadéra, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Abdou Abbary. 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. ENDUNDU dit :

    Francophonie, Commonwealth,arrêtez vos co… là, votre hypocrisie ambiante, tueuse en douceur. La Transition suit son cours. Êtes vous sûre d’aller s’enquérir de l’état de santé du Président déchu ? Connaissant l’état dans lequel il a laissé le peuple et son pays ? Dilapidé par ses bandes de légion étrangère,des BLA boys, des collégiens du bord de mer et sa Young Team ?. Arrêtez vos railleries à deux balles là. On avance avec le CTRI et son Président.

  2. Malho dit :

    Ali bongo doit aller tout droit en prison. Il ne mérite aucun pardon; car c’est un assassin, un criminel rituel et un voleur des deniers publics et des élections. Il ne peut donc pas être soustrait à la justice car il a fait du mal à ce pays.

  3. De Kermadec dit :

    A.B.O sera, probablement jugé et condamné, chose qui sera, plus que naturel mais je crains que la sanction qui lui sera infligée soit dérisoire en comparaison à toutes les dérives, vols qu’il a commis durant ses deux mandats présidentiels, y compris ceux dont il a profité, bénéficié durant celui de son père « adoptif ». Qui sait, avec de très bons avocats, il risquera de s’en tirer à bon compte, ne fera pas de prison ferme, avec incarcération en mettant en avant son état de santé. Comme dit le proverbe: tout le monde n’a pas la même longueur de doigts, cela veut tout dire.

  4. De Kermadec dit :

    Pour compléter et conclure mon précédent avis, je voudrais vous poser une question au sujet du sort réservé à A.B.O: pouvez-vous m’expliquer pourquoi certaines personnes, proches de ce triste personnage, se retrouvent TOUS en « villégiature » à « sans soucis » et que le A.B.O soit en liberté (surveillé) et qu’il continue à recevoir des visites de hautes personnalités gabonaises et étrangères comme s’il était toujours chef d’état? Comme quoi, cela confirme qu’il y a 2 poids, 2 mesures

  5. De Kermadec dit :

    A.B.O est redevenu un citoyen NORMAL donc justiciable comme tel; ce n’est pas moi qui le dit ni inventé, mais les nouvelles autorités qui dirigent le GABON dont acte.Pourquoi tant de gratitude à l’égard de ce triste personnage?

  6. Michel Matha dit :

    Please evitez avec vos commentaires beliqueux et dedaigneux, la nouvelle here qui souvre au Gabon a plutot besoin d’appaisement et non de la haine assouvit.

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