Le Parti social-démocrate (PSD) de Pierre Claver Maganga Moussavou a poursuivi, le 24 juillet, ses congrès provinciaux. A Port-Gentil, le président du PSD a fixé le cap pour les prochaines semaines, mettant en avant la «provincialisation» ; élément fondamental de sa campagne en vue de la présidentielle de 2023.

Le président du PSD, Pierre Claver Maganga Moussavou, le 24 juillet 2022, à Port-Gentil. © Gabonreview /Capture d’écran

 

Candidat à l’élection présidentielle au Gabon en 2023, le président du Parti social-démocrate (PSD), Pierre Claver Maganga Moussavou, sillonne le pays avec ses élus locaux et nationaux dans le cadre des congrès provinciaux décentralisés. Le 24 juillet à Port-Gentil,  ils ont présenté la vision du parti aux militants.

Partant du fait que «le respect de la population» leur impose «d’aller partout» pour solliciter leur apport, ce congrès visait d’emblée à impulser une nouvelle dynamique et un meilleur enracinement du parti dans la province, en vue des futures batailles.

A 69 ans, l’ancien Vice-président de la République participera à sa quatrième présidentielle et propose à nouveau la «provincialisation» comme modèle de développement pour le Gabon ; «le seul à même de remettre notre pays sur les rails».

© Gabonreview /Capture d’écran

La route, le logement, la santé, l’éducation et la réappropriation de l’économie nationale sont les thèmes principaux des échanges avec les populations rencontrées. Et fidèle à ses habitudes, Pierre Claver Maganga Moussavou n’a pas manqué d’envoyer des piques au président Ali Bongo. «A l’Ogooué-Maritime et particulièrement à Port-Gentil, il y avait la Covid et Ali Bongo Ondimba ne pouvait pas venir à Port-Gentil parce que tous les Portgentillais étaient à l’article de la mort. Mais voilà que vous êtes bien vivants. S’il faut mourir, eh bien, nous allons mourir ensemble», a-t-il déclaré à ses militants.

S’exprimant à son tour, Albertine Maganga Moussavou, l’épouse du chef de file du PSD et député à l’Assemblée nationale a indiqué qu’elle a sillonné le Gabon du nord au sud et de l’est à l’ouest. «Je vous connais. Je n’aurais pas besoin d’un cabinet Mckinsey parce que je partage la vie des Gabonais». «Je suis la compagne de toujours de Pierre Claver Maganga Moussavou. Je me lève devant vous pour prendre un engagement : celui d’être sa conseillère, la personne qui lui rappellera tout ce qu’il vient de vous dire aujourd’hui».

Relevant le mauvais état des routes du pays, elle a assuré qu’elle «ne sera pas une Première dame qui va passer sa vie dans les avions». «Je circule en voiture et c’est pour cela que je sais qu’au Gabon il n’y a pas de routes. En tant que professeur, je sais que les enfants au Gabon, n’ont pas d’école».

Pour Maganga Moussavou,  «la provincialisation est une véritable révolution. Moi président, je bâtirai les hôpitaux, les écoles, les routes, je lutterai véritablement contre le chômage. Je relèverai l’économie. Les gouverneurs et les préfets seront affectés à des tâches de développement».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Didier dit :

    Bla bla bla… Le disque est rayé.

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