Martin Allini, ancien secrétaire de la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga) interpelle le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) de s’occuper de la situation actuelle des fonctionnaires figée depuis plusieurs années.

Martin Allini, ancien secrétaire de la Cosyga plaide pour la situation des fonctionnaires. © D.R.

 

Depuis le 30 août dernier, date de la prise de pouvoir par l’armée gabonaise, plusieurs voix se lèvent pour saluer la bravoure de celle-ci, pour avoir épargner le pays du chaos. C’est le cas de Martin Allini, l’ancien secrétaire général de la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga). «J’approuve ce que les Forces ont fait parce qu’à Saint Cyr, dans le temps, les militaires étaient formés pour défendre le territoire et protéger le peuple», a indiqué Martin Allini.

L’ancien membre de l’Organisation internationale du travail (OIT) plaide auprès du président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) pour la situation actuelle des fonctionnaires bloquée depuis plusieurs années. A la Fonction publique gabonaise, il n’y a plus d’évolution, plus d’avancement automatique, plus d’intégration. «Que tous ces maux soient traités par les représentants du pays. Je crois qu’il y a Dieu derrière ce coup d’Etat, mais à condition que ceux qui vont occuper les places qu’ils respectent le code de travail. Le gouvernement qui sera mis en place doit respecter les traités internationaux ou les conventions de l’OIT», a-t-il lancé à l’endroit du CTRI, avant de poursuivre : «la convention de l’OIT dit : tout État membre de cette organisation ne peut travailler qu’avec les partenaires sociaux. Par partenaires sociaux j’attends les organisations des employeurs et des travailleurs»

Selon lui, le président de la transition est là pour la mise en place des institutions fortes. Ces institutions doivent accepter le dialogue avec les secteurs privés et les secteurs publics sous l’égide de l’Organisation internationale du travail tout en respectant les conventions internationales de travail. «Le mal du Gabon c’est la mauvaise gestion. Les gens qui dirigent, gèrent mal le pays. Il faut que ceux qui défendent les travailleurs soient dynamiques», a-t-il indiqué. Le CTRI au pouvoir doit se pencher sur ce problème qui perdure au sein de la Fonction publique afin que le Gabonais soit heureux de travailler pour son pays, apprend-on. Le futur gouvernement de la transition devra travailler avec les organisations des travailleurs et des employeurs pour une bonne gestion des ressources humaines au Gabon. 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. CYR Moundounga dit :

    Bjr. Et pourquoi pas Mr ALINI comme Ministre du travail ? Amen.

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