Le nouveau président de la Fédération gabonaise d’athlétisme (FGA) souhaite redonner des couleurs à la discipline sous  sa responsabilité. Un chantier passant en priorité par la refonte du cadre juridique de FGA, en vue de l’arrimer à celui du World Athletics.

Mathieu Taty veut redonner ses lettres de noblesse à l’athlétisme nationale. © Sonapresse

 

Nouvellement élu à la tête de la présidence de la Fédération gabonaise d’athlétisme (FGA), Mathieu Taty a décliné sa feuille de route pour son mandat. «Nous allons sortir l’athlétisme de l’état comateux dans lequel il se trouve», a-t-il confié dans L’Union du 13 octobre. Un objectif réalisable avec l’implication de tous les acteurs, a-t-il insisté, en l’occurrence le ministère, Comité national olympique du Gabon (CNOG), dirigeants, encadreurs techniques, athlètes et opérateurs économiques.

Parmi les dossiers chauds, figure la refonte du cadre juridique, indicateur montrant que la FGA n’est pas en phase avec le World Athletics, la fédération sportive internationale chargée de régir les fédérations nationales d’athlétisme et organiser les compétitions internationales mondiales. «Il nous faudrait, dans un premier temps, mettre en place des statuts et règlements qui s’arriment à ceux des instances sous-régionales, continentales et mondiales, de façon à ce que nous vibrions tous sur la même longueur d’ondes et que nous parlions également le même langage», a insisté le président de la FGA.

Autre priorité, la mise en place de sept bureaux des ligues provinciales. Cela permettra notamment aux jeunes de l’intérieur du pays de pratiquer l’athlétisme en toute légalité. «A travers les championnats scolaires et universitaires, nous aurons l’opportunité, surtout les associations sportives, d’étoffer les effectifs en qualité (…) Nous allons saisir cette occasion pour détecter les jeunes et en faire des produits finis, qui feraient la gloire de notre discipline», a conclu Mathieu Taty.

 
GR
 

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