Comme il l’a annoncé lors de sa rencontre avec les leaders religieux du pays, le président de Gabon Nouveau, Mike Jocktane, candidat à la prochaine élection présidentielle se déploie depuis le 24 mars dans les villes de l’intérieur. Après Mouila il s’est rendu à Ndendé, Lébamba, Mandji Ndoulou et ce 30 mars, c’est la ville de Saint Martin qui l’accueille. Dans cette province de la Ngounié, il va à la rencontre des potentiels électeurs.

Le président de Gabon Nouveau, Mike Jocktane, échangeant avec les militants lors de sa tournée dans la province de la Ngounié. © D.R.

 

Le président de Gabon Nouveau, l’évêque Mike Jocktane séjourne actuellement dans la province de la Ngounié, première étape de sa tournée des villes de l’intérieur du pays. En pré-campagne, le candidat à la présidentielle de 2023 fait le tour de ces localités pour rencontrer la population afin de lui présenter son projet pour le Gabon. Il a saisi cete opportunité pour faire des actions humanitaires autant dans les hôpitaux que dans certaines maisons d’arrêt.

A Mandji, le leader de Gabon Nouveau a animé une série de causeries. Devant près de 200 personnes, en majorité des jeunes, Mike Jocktane a rappelé le rôle stratégique que Mandji joue en tant que «troisième ville économique du Gabon». Relevant que Total Gabon a vendu ses intérêts dans le champ à terre de Rabi-Kounga pour environ 60 milliards de francs CFA à Assala Upstream Gabon, il constate que sur le terrain les populations n’ont rien. «Où en est-on avec l’exploitation de ce pétrole et pourquoi les habitants de Mandji n’en bénéficient-ils pas ?», a-t-il demandé. «Il est inadmissible que les natifs de cette ville manquent du minimum vital».

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Il assure être prêt «à se battre pour les populations de Mandji et pour le développement de cette ville, si ces derniers l’élisent à la présidentielle de 2023». Il ajoute qu’il obligerait les entreprises à relancer l’exploitation pétrolière et s’assurera que les bénéfices générés profitent à tous.

Mike Jocktane s’est également indigné du «manque de responsabilité sociale de la société Olam qui exploite les jeunes gabonais pour la production d’huile en échange d’un salaire de misère». Il milite pour «que la main d’œuvre locale soit prioritaire dans l’exploitation, d’autant plus qu’elle permet de lutter contre le chômage et d’endiguer l’exode rurale».

Pour éviter que «les jeunes des provinces ne soient pas exploités et surexploités», il compte investir «fortement» dans l’éducation et la formation afin de produire des jeunes capables de répondre efficacement aux besoins du marché.

Avant l’étape de Mandji Ndoulou, le président de Gabon Nouveau était à Mouila, Lébamba, Ndendé et à Yombi. Une occasion pour lui de présenter certains ses engagements dont la rénovation et la modernisation des prisons, la séparation entre adultes et mineurs et entre hommes et femmes dans ces différentes structures carcérales.

Il a ensuite visité l’hôpital de Bongolo, ainsi que les fidèles de l’église Alliance chrétienne de Lebamba avant de tenir une causerie avec les habitants de Lebamba. Dans cette ville, il a fait remarquer que «l’axe Lebamba-Mbigou est l’une des routes les plus impraticables de l’intérieur du pays». L’homme d’église rappelle même que le tronçon Mbigou-Lebamba faisait partie du corridor routier devant rallier Mouila à Koulamoutou, en passant par Popa où les travaux devaient être effectués dans le cadre du Schéma national de développement des infrastructures (SNDI) issu du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Mais jusque là, rien n’a été fait.

Et lors de sa troisième étape à Ndendé, Mike Jocktane a animé un meeting et des causeries dans les villages Nanga, Mbadi, et Mbengui. Le président de Gabon Nouveau a reconnu le potentiel économique de Ndendé qui présente des potentialités touristiques énormes avec des lacs et de nombreuses grottes situées dans les villages du département.

Dans toutes ces villes et villages, les problématiques abordées ont régulièrement été la formation des jeunes et des femmes, les routes, la santé et l’amélioration des conditions de vie des populations.

 
GR
 

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