Le directeur général de l’Office national de développement du sport et de la culture (ONDSC), Joannick Ngomo Obiang, a échangé, le 31 août, avec le président de la Fédération gabonaise d’athlétisme (FGA), Anaclet Mathieu Taty. Les avancées réalisées durant les deux dernières années par la fédération, en dépit du Covid-19, le financement, la participation et l’accompagnement des athlètes aux différentes compétitions ont été au cœur des échanges visant la recherche des performances des athlètes gabonais.

Joannick Ngomo Obiang et ses collaborateurs devisant avec la délégation d’Anaclet Taty, le 31 août 2022. © Gabonreview

 

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Deux ans après avoir été porté à la tête de la Fédération gabonaise d’athlétisme (FGA), Anaclet Mathieu Taty a fait le point, ce 31 août, au directeur général de l’Office national de développement du Sport et de la Culture (ONDSC), Joannick Ngomo Obiang. Il s’est agi d’examiner le développement des activités de cette fédération ainsi que la préparation et l’accompagnement des athlètes en vue des prochaines compétitions à l’exemple du Run in Masuku à Franceville, du 10 KM de Port-Gentil et du Marathon de Libreville. Une occasion pour le dirigeant fédéral de présenter les difficultés auxquelles ils sont confrontés.

Élu président en octobre 2020, Anaclet Mathieu Taty, avec le soutien de son bureau, n’a pas pu déployer le Plan stratégique élaboré et présenté en décembre de la même année au directeur général de l’ONDSC. La faute au Covid-19. Cependant, durant cette période où ont prévalu des restrictions visant la riposte contre la pandémie, la Fédération a mené des actions à l’exemple de la mise en place du cadre juridique. Des Ligues ont été installées, un siège acquis, des officiels, des dirigeants ont été formés avec l’apport de la Confejes et du Comité olympique. Mais, la détection des talents n’a véritablement pas eu lieu.

«La fédération est sur une très bonne voie, car elle est revenue sur les rails, chose qui n’existait plus depuis quelques années. Ils ont avancé sur la détection, la formation, mais surtout sur l’administration propre de la Fédération. Maintenant que le Covid-19 est terminé, il faut qu’on avance un peu plus sur la partie sportive, la détection et l’avancement des athlètes dans les compétitions», a déclaré Joannick Ngomo Obiang.

Il assure que l’Office accompagnera les athlètes gabonais pour la préparation de chaque compétition et surtout, leur donnera du matériel. «Mais, il faut que ce soit pérenne sur le temps. On ne va pas seulement le faire sur une course et après on les oublie. On est en train de faire une programmation pour toutes les courses annuelles, comme cela, la préparation pourra se faire dans des cadres appropriés et dans le bon timing», a-t-il ajouté.

Anaclet Mathieu Taty est on ne peut plus satisfait au terme des échanges. «C’est une rencontre positive», a-t-il fait savoir, avant d’ajouter : «Le directeur général de l’Office, avec ses collaborateurs, nous a rassurés de leur disponibilité à pouvoir accompagner les athlètes, les fédérations. Mais cela a un prix : il faudrait que les fédérations soient à jour, qu’elles montrent une preuve de maturité dans la tenue, dans l’organisation de leurs activités».

Pour le Run in Masuku à Franceville et le Marathon de Libreville qui pointent, l’Office se déploie déjà pour que l’équipe nationale soit dans de bonnes conditions durant ces compétitions afin d’espérer de meilleures performances.

 

 
GR
 

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