Après la signature, le 15 mars dernier, entre le gouvernement et la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder) pour la reprise des projets relatifs à la construction des barrages hydroélectriques de Fé2 et des chutes de l’Impératrice, le Conseil des ministres du 10 août a donné un nouvel élan à la matérialisation de ces projets.

La centrale de l’Impératrice Eugénie alimentera en énergie les principaux pôles industriels et les localités situées sur l’axe Fougamou-Lambaréné-Libreville. © D.R.

 

Le Conseil des ministres président par Ali Bongo Ondimba a approuvé, le 10 août, la contractualisation, par entente directe, du projet de construction des aménagements hydroélectriques des chutes de l’impératrice et de Fé2 entre l’État gabonais et la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder).

Avant cette étape cruciale dans le développement de ces projets, un accord tripartite entre l’État gabonais et les entreprises Coder et CGGC (China Gezhouba groupe corporation), chargées de financer et matérialiser ce projet, avait été signé le mardi 15 mars à Libreville. Ce qui suggère que ces projets à l’arrêt depuis plusieurs années pourraient être relancés, pour la construction des centrales hydroélectriques de l’Impératrice Eugénie (88 MW), sur la rivière Ngounié, et du Fé2, 36 MW, sur la rivière Okano, à Mitzic.

En réaction à cette avancée, le ministre d’État en charge de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a salué cette décision étatique, estimant que la relance des projets et leur aboutissement vont permettre «une énergie propre et durable en faveur des industries et des ménages». D’ici 2025, le Gabon veut porter sa puissance électrique installée à 1280 MW contre 725 MW actuellement. Pour atteindre son objectif, le pays compte ainsi s’appuyer, entre autres, sur les ressources renouvelables, mais aussi sur son important potentiel hydroélectrique. De ce fait, la construction des deux centrales hydroélectriques va accroître l’offre énergétique du pays.

Fé2 sur la rivière Okano va dès lors permettre d’améliorer l’électrification de la région du Woleu-Ntem avec une interconnexion au réseau électrique de Libreville. La centrale de l’Impératrice Eugénie, quant à elle, alimentera en énergie les principaux pôles industriels et les localités situées sur l’axe Fougamou-Lambaréné-Libreville.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. blablabla dit :

    Bile Bi NDZE que du bleuf à la veille de l’échéance présidentielle.

    Le PDG et ses gouvernants n’ont aucune volonté de développer le Gabon, contrairement à la guinée équatoriale, l’Angola ou le Ghana.

    Que des effets sonores d’annonces, du blablablablaaaaa.

    2022, des routes , des barrages, des universités et blablablablaaaaa.
    2025 Eclipse total de Soleil….

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